Série de publications Tendances de la cohésion sociale |
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Cette série de publications "Tendances de la cohésion sociale" a été mise en place pour créer un espace d'observation et d'analyse des évolutions de la cohésion sociale au sein des pays membres et non membres du Conseil de l'Europe.
Chaque volume propose des réflexions sur des sujets cruciaux dans les domaines de la protection et de la cohésion sociale. |
Nous nous trouvons dans une période de l’Histoire où les inégalités économiques sont chaque jour plus répandues. Si la situation d'extrême pauvreté, vécue par la majorité de la population dans les pays en développement (les pays du tiers-monde), coïncide souvent avec l’absence de démocratie et la violation des droits les plus fondamentaux, une partie non négligeable des habitants des pays dudit « premier » monde vivent dans des conditions de pauvreté (bien qu'il s'agisse surtout de pauvreté «relative ») et voient leurs droits bafoués. La situation européenne, analysée dans cet ouvrage, est douloureuse : tout le continent est frappé par la pauvreté qui augmente, ainsi que par la dégradation des conditions de vie et les conflits sociaux qui en découlent.
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Cette réflexion sur le partage des responsabilités sociales, proposée par le Conseil de l'Europe, ouvre la voie à l’affirmation de concepts et de comportements qui - tout en reconnaissant les différences de condition et de pouvoir - peuvent promouvoir de multiples espaces de délibération, de codécision, de coopération et de réciprocité entre les acteurs. Dans des situations d'interdépendance croissante, il est nécessaire, pour éviter conflits et destructions, de reformuler les choix et les besoins de chacun en plaçant la justice sociale, intergénérationnelle et environnementale au centre de leur formulation.
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Dans le contexte actuel, où les ressources sont limitées et où nul n'est totalement indépendant, ni à l'abri des
conséquences dommageables résultant des choix d'action ou d'inaction d'autrui, développer
des compétences collectives pour acquérir une vision partagée du long terme et gérer les transitions est une nécessité.
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L’Europe subit de plein fouet les effets de la mondialisation. Parallèlement aux vastes mouvements de population, la conscience de l’interdépendance s’est accrue, et, avec elle, la course aux ressources naturelles. Ces transformations affectent non seulement les institutions et la situation économique et sociale des individus, mais aussi, de manière plus décisive, l’opinion publique. Fait inédit dans l’histoire moderne, la société, en proie à un sentiment diffus d’insécurité et de peur, manque de confiance en l’avenir. Ce sentiment se répand en Europe. La dégradation de l’écosystème planétaire et une distribution inéquitable des biens produits ont engendré des inégalités et des injustices sociales. Le taux de chômage est élevé et le surendettement augmente autant au sein des ménages – y compris de ceux bénéficiant d’un travail – que des Etats eux-mêmes. Ces derniers, plus affaiblis encore depuis la récente crise financière, peinent à maintenir les acquis sociaux obtenus après la seconde guerre mondiale. Dans ce cadre, le Conseil de l’Europe a interrogé plusieurs intellectuels reconnus sur leur vision de l’avenir, en les invitant à nous livrer leurs réflexions afin de susciter un débat sur la manière d’envisager le progrès sociétal et le vivre-ensemble. |
N°21 - Accommodements institutionnels et citoyens: cadres juridiques et politiques pour interagir dans des sociétés plurielles La question des accommodements institutionnels et citoyens nécessaires pour assurer la cohésion sociale dans des sociétés plurielles préoccupe le Conseil de l’Europe. Comment allons-nous vivre et interagir ensemble dans la diversité ? Il devient de plus en plus crucial de fournir des réponses et de concevoir des cadres innovateurs (dans les domaines juridiques, de la pédagogie sociale et de la formation de compétences, ainsi que dans les pratiques institutionnelles) qui, tout en respectant chaque individu, puissent contribuer à la construction d’une vision partagée. En comparant notamment les réponses européennes et canadiennes, les textes rassemblés dans ce volume permettent de réfléchir à cette problématique complexe. Ils contribuent à un débat de société et à l’élaboration d’une vision d’avenir qui dépasse la peur mutuelle pour aller vers la recherche de formes d’organisation institutionnelle et d’interaction sociale capables de faire de la diversité un atout du progrès et de bien-être, mais aussi de justice sociale. Ces textes permettent également à chacun de se rappeler que la superposition de clivages (pauvreté et stigmatisation identitaire) conduisent à l’immuabilité, au mal-être sociétal et à l’augmentation des mesures sécuritaires qui finalement empêchent une société d’évoluer grâce à la prise de risque, la responsabilité partagée, le dialogue et la concertation.
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![]() N°20 - Le bien-être de tous - Concepts et outils pour la cohésion sociale (2008)
Les concepts de bien-être pour tous et de coresponsabilité sont des
notions fondamentales pour la définition de la cohésion sociale
telle que proposée par le Conseil de l'Europe. Ils apportent une
nouvelle dimension aux notions de liberté, de choix et de
préférence. Tous les articles de ce volume mettent en évidence
l'importance des dimensions non seulement matérielles mais aussi
immatérielles du bien-être et plus précisément la "reconnaissance"
de chacun en tant qu'acteur de la société. Cette reconnaissance est
primordiale pour faire avancer des processus conduisant au bien-être
fondé sur la responsabilité mutuelle. La façon dont les
responsabilités sont partagées contribue sans doute à élargir ou à
restreindre les écarts que l'on observe dans les sociétés modernes
entre le sentiment de bien-être et les dimensions matérielles du
bien-être. Ce volume propose des voies pour que chacun puisse
contribuer à développer des perceptions concertées et inclusives de
bien-être (y compris des biens communs) permettant d'améliorer la
cohésion sociale.
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![]() N° 19 - Concilier bien-être des migrants et intérêt collectif - Etat social, entreprises et citoyenneté en transformation (2008)
Ce volume analyse, d’une part, les raisons pour lesquelles le bien-être
des migrants n’est pas toujours reconnu comme une composante de
l’intérêt général des pays de destination. Il contribue, d’autre part,
par des propositions alternatives, à la construction d’une « société
multiculturelle juste » où les droits et la mobilité seront une réalité
pour tous.
Les transformations radicales en cours dans l’Etat providence, dans les
entreprises et dans les expressions de la citoyenneté constituent le
meilleur argument pour démontrer que les droits des migrants et des
nationaux, loin d’être en concurrence, se renforcent les uns les
autres.
Tout en dénonçant l‘essentialisation des « diversités », les auteurs
prônent «l’accommodement culturel » dans tous les espaces de la société
– des institutions aux entreprises, des services sociaux aux hôpitaux,
de la famille aux associations – pour mieux répondre aux demandes d’une
population différenciée.
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Le
développement de la cohésion sociale dans une Europe multiculturelle
est un objectif politique clé - à la fois vital et réalisable - de nos
sociétés contemporaines. II pourra être atteint à condition de
dépasser les limites dont souffrent les politiques dites
d'«intégration» particulièrement lorsqu'elles prennent l'allure de
processus unilatéraux ne reconnaissant pas les migrants et leurs
descendants comme des partenaires des décisions qui les concernent.
Loin de considérer les difficultés d'insertion des migrants comme
relevant de prétendues "incompatibilités culturelles", les articles et
entretiens proposés dans ce volume analysent les effets croisés de
l'exclusion résultant des politiques d'immigration, des politiques
sociales et de l'emploi, ainsi que des politiques concernant la
nationalité, Par ailleurs, comme les "compétences interculturelles"
développées dans certains hôpitaux et certaines écoles le montrent
assez bien, il existe d'autres stratégies de valorisation des
différences bien plus efficaces, qui rendent les droits sociaux plus
accessibles à tous.
Ces démarches alternatives ne contribueront véritablement au
développement de la cohésion sociale qu'avec l'engagement des migrants
eux-mêmes, notamment en tant qu'acteurs politiques reconnus de
l'espace public européen. |
Bien que le monde du travail soit devenu nettement plus flexible dans les
anciens pays socialistes de l’Europe centrale et orientale, les réflexions sur
la «flexicurité» et les stratégies de conciliation restent souvent liées au
contexte des Etats providence de l'Europe occidentale.Or, il est évident,
étant donné les différences dans les processus de transformations, qu’il est
temps de dépasser l’idée d’une stratégie unique. Les réalités propres à l'Europe
centrale et orientale et à leurs systèmes socio-institutionnels doivent être prises en
compte.Ce volume contribue à combler ce vide et à ouvrir une réflexion
paneuropéenne sur les concepts et les enjeux liés à la flexibilité du travail et
à la cohésion sociale. II contribue à mettre en évidence les spécificités
propres à certaines réalités de l'Europe centrale et orientale, y compris la
Turquie, pour concevoir des stratégies de conciliation adéquates.
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Ce second volume sur la
flexibilité du travail porte sur les possibilités de conciliation
entre la flexibilité du travail et la cohésion sociale. A la suite
du Forum 2005 du Conseil de l'Europe sur la cohésion sociale, il
présente des idées utiles pour l'action politique.
Le volume précédent offre un vaste panorama du défi que la flexibilité du travail représente pour la cohésion sociale, tout en démontrant que, avec une stratégie effective de conciliation, le modèle social européen peut être renforcé pour l'avenir. |
Ce volume sur la flexibilité du travail pose la question des effets des réformes administratives et organisationnelles du marché de travail sur la cohésion sociale. Le Conseil de l'Europe recherche la conciliation entre ce qui est inévitablement imposé par la mondialisation, c'est-à-dire la réorganisation des paramètres de la concurrence, et la cohésion sociale. La conciliation doit prendre en compte une valeur politique essentielle: la sécurité démocratique, qui se trouve d'abord dans l'emploi : le coût social et sociétal élevé de la précarité le confirme. Néanmoins, sécurité ne signifie pas rigidité et doit se traduire plutôt par la reconnaissance sociale d'un "droit à la transition" qui appelle à la coresponsabilité de tous les acteurs sociaux. La conciliation est plus qu'un devoir politique: elle est le prix de la stabilité qui assure la durabilité sociale. Elle doit ainsi amener à une prise de conscience du besoin de nouvelles formes de partage équitable des coûts et des bénéfices générées par les transitions.
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Ce volume, qui plaide en faveur d'un dialogue renforçant l'importance des démarches citoyennes pour la cohésion sociale en Europe, complète les analyses présentées dans le volume n°12.
Il examine l'impact des initiatives citoyennes sur la restauration des dimensions sociale et éthique du marché. L'importance de ces initiatives se reflète dans les nombreux cadres juridiques adoptés par les Etats européens ainsi que dans le soutien public accordé au développement d'une finance éthique et solidaire, et d'une consommation responsable (y compris le commerce équitable).
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Ce volume poursuit les réflexions menées par le Conseil de l'Europe sur les évolutions de la sécurité sociale, en particulier sur les conséquences des réformes dans les systèmes européens de pensions de vieillesse. Il examine notamment les conséquences pour la cohésion sociale et l'égalité entre hommes et femmes du financement privé des pensions de vieillesse. Voir aussi Tendances de la cohésion sociale n°2 qui se concentre sur le financement des systèmes de retraites et de santé en Europe au cours des années 1990. |
Cet ouvrage analyse sous différentes perspectives, en s'inspirant de la Stratégie de la cohésion sociale du Conseil de l'Europe, les nouvelles formes de solidarité et de responsabilité économique que les citoyens européens mettent en place pour répondre aux défis actuels liés à la vulnérabilité humaine ou environnementale.
Quelques concepts et cadres juridiques émergent ici, en réponse à ces initiatives éthiques et solidaires, qu'il convient de lire en s'interrogeant sur une question de fond : est-il possible de redonner un sens « politique » (de polis, de bien commun, de cohésion sociale) aux choix économiques individuels ?
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Ce volume complète les analyses présentées dans le n°10 de cette même série.
Il contient des pistes de réflexion concernant deux questions relatives aux effets du sentiment d'insécurité sur la cohésion sociale : pourquoi la société européenne d'aujourd'hui – porteuse dans son patrimoine des gènes de la solidarité et d'identité collective – est-elle créatrice d'une demande sécuritaire pouvant parfois paraître irrationnelle? Y a-t-il des moyens institutionnels et politiques pour déconstruire ces sentiments
d'insécurité et la peur qui s'installe dans nos sociétés, parallèlement à la mondialisation?
Les textes présentés invitent à éviter de stigmatiser, de criminaliser, de "ghettoïser", de désigner des boucs émissaires, et lancent un appel à rechercher les voies qui permettront de déconstruire la peur (d'autrui) qui cloisonne et d'ouvrir nos sociétés à des initiatives menant à la mondialisation de la solidarité, dans la reconnaissance des droits de tous, au-delà de tout stéréotype.
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Sans nier l'importance de l'ordre public, le présent ouvrage veut souligner que pour assurer une véritable sécurité à la population, il faut une action à long terme permettant de renforcer la justice, les liens sociaux et la vie en commun. Le danger serait, autrement, de remplacer la cohésion positive, fondée sur l'acceptation d'une responsabilité mutuelle et de la solidarité, par une cohésion négative, fondée sur la peur et la mise en place de barrières contre des groupes perçus comme menaçants.
En définissant la cohésion sociale comme "la capacité d'une société à assurer le bien-être de tous ses membres, à réduire les disparités et à éviter la polarisation", le Conseil de l'Europe affirme ainsi le droit de vivre en sécurité pour tous. Si les citoyens estiment qu'ils ne peuvent espérer un avenir raisonnablement sûr, la société dans son ensemble manquera de cohésion et de stabilité.
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Cet ouvrage approfondit les travaux sur l' "intégration" des jeunes vivant dans les zones urbaines défavorisées. Une analyse comparée de quartiers "difficiles" de six villes d'Europe ainsi que l'étude détaillée d'un projet particulier mené dans les quartiers espagnols de Naples révèlent que seul un effort coordonné de plusieurs intervenants et des approches novatrices et adaptées au contexte peuvent rendre à ces jeunes habitants une dignité et la capacité de se bâtir un projet de vie.
Les deux articles présentés ici s'inscrivent dans la démarche du Conseil de l'Europe qui consiste à rechercher des réponses à la violence quotidienne en milieu urbain, en gardant à l'esprit ses engagements institutionnels pour les droits de l'homme, la cohésion sociale et la démocratie. Etouffer la violence par la violence engendre encore plus de violence. Face à ce constat, le Conseil de l'Europe prône un renouvellement du dialogue public-privé ainsi que la construction de passerelles
entre ces univers conflictuels.
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Ce volume présente deux rapports phares sur la violence et l'exclusion sociale dans les quartiers défavorisés, qui examinent les politiques, les mécanismes et les mesures élaborés pour combattre l'exclusion et renforcer la cohésion sociale, notamment parmi les jeunes. Ils présentent des exemples de bonnes pratiques, tirent les enseignements du passé et proposent des pistes pour l'action future.
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Ce volume présente la deuxième partie du débat qui a lieu au Forum 2002 sur les "Nouvelles responsabilités sociales dans un monde global : Etat, marché et société civile". Alors que Tendances n° 6 se concentrait sur le nouveau rôle de l'Etat, ce volume examine quelques-unes des nombreuses initiatives qui s'inscrivent dans le mouvement citoyen pour une responsabilité sociale éthique.
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Ce volume présente une partie des résultats du Forum « Nouvelles responsabilités sociales dans un monde global : Etat, marché et société civile », tenu à Strasbourg en octobre 2002. Le forum a permis de clarifier l'impact de la mondialisation sur la redéfinition du concept et des formes d'exercice de la responsabilité sociale, que ce soit aux niveaux de l'Etat, des marchés ou de la société civile.
La responsabilité sociale ne touche pas uniquement à la liberté et à l'autonomie individuelle des personnes ou des structures, elle est aussi un facteur constitutif du bien-être collectif dans une société de justice et d'équilibre. Elle recouvre également l'idée de coexistence, de coopération ainsi que de nécessaire participation de chacun.
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Comment combattre la pauvreté et garantir l'accès aux droits sociaux dans les pays du Sud-Caucase (Arménie, Azerbaïdjan et Géorgie)?
S'attachant à attirer l'attention des Etats membres sur le besoin de reconnaissance de la dignité humaine, le Conseil de l'Europe a choisi de soutenir dans le Sud-Caucase un processus portant sur une approche territoriale, impliquant des maires et des animateurs territoriaux de l'Union européenne et de l'Europe centrale.
Cette publication analyse les premiers résultats de cette expérience dans l'espoir d'ouvrir un débat sur les engagements institutionnels et citoyens que la lutte contre la pauvreté comporte. |
Ce quatrième volume présente les résultats du Forum sur les nouvelles demandes sociales et la gouvernance qui s'est tenu en 2001. Le forum a constitué une contribution importante à la nécessaire réflexion sur la mise en place de nouveaux cadres institutionnels et de nouvelles pratiques de dialogue social et de partenariats, permettant une meilleure articulation entre nouvelles demandes sociales, débats dans l'espace public et réponses politiques.
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Ce volume aborde des questions clés :
il explore la nature et l`ampleur du problème de la pauvreté ;
il examine les réponses politiques qui y sont apportées (exemples de huit pays);
il répertorie les définitions de la pauvreté et ses différents seuils ainsi que l'usage qui en est fait concrètement dans les politiques ;
il examine aussi les variations dans les transferts sociaux – dans les prestations sociales conçues pour prévenir ou soulager la pauvreté et les difficultés matérielles ;
il considère l'efficacité des programmes d'aide sociale visant à réduire la pauvreté.
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N° 2 – Le financement des systèmes de retraite et de santé en Europe : réformes et tendances au cours des années 1990 Ce volume expose les solutions et les concepts communs aux pays membres du Conseil de l'Europe pour répondre aux difficultés rencontrées en matière de financement des systèmes de retraite et de santé.
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Ce premier numéro est consacré aux premiers résultats du Réseau de chercheurs en sciences sociales mis en place en 2001 par la Direction Générale Cohésion Sociale du Conseil de l'Europe. La volonté des membres du réseau était de construire des ponts entre les travaux académiques et la définition des politiques dans le domaine de la lutte contre l'exclusion sociale.
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