La pandémie de Covid-19 a suscité de vives inquiétudes en matière de santé, pour les individus et les communautés, y compris en matière de santé mentale. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) constate d’ailleurs que, ces dernières années, « la place essentielle qu'occupe la santé mentale dans la réalisation des objectifs mondiaux de développement est de plus en plus largement reconnue, ainsi qu'en atteste l'inclusion de cette question dans les objectifs de développement durable. […] Bien que certains pays aient enregistré des progrès, les personnes souffrant de troubles mentaux sont souvent victimes de graves violations de leurs droits fondamentaux, de discrimination et de stigmatisation. » Vu la jurisprudence pertinente de la Cour européenne des droits de l'homme et les rapports du Comité pour la prévention de la torture, et compte tenu des travaux importants réalisés par les Nations Unies en matière de droits des personnes handicapées, il est essentiel que le Conseil de l'Europe prenne des mesures pour améliorer la protection et promouvoir l’autonomie et la dignité des personnes dans les soins de santé mentale.

La conférence présentera des exemples prometteurs de pratiques qui visent à promouvoir l’autonomie des personnes ayant des problèmes de santé mentale, en vue de sensibiliser et de soutenir les efforts des États membres qui favorisent des approches centrées sur la personne et qui valorisent les choix personnels et la prise de décision.

En outre, l'événement vise à identifier des actions et des outils possibles qui contribueraient au développement et à l'application de solutions fondées sur les droits humains dans les services de soins de santé mentale.