Back Conference on Ending Trafficking in Children and Young Persons

As delivered

 

Distinguished guests,

It is now thirteen years since the Convention on Action Against Trafficking in Human Beings came into force:

And the fact that it has been ratified by all but one of our 47 member states is testament to its importance.

Over the years, it has guided states parties to put in place the measures that are needed to prevent this pervasive crime.

Prominent among these is the creation of a protective environment that reduces the risk of children becoming victims.

On this, our monitoring body, GRETA, does good work by identifying outstanding problems and helping national authorities to address them.

Preventive measures that protect the most vulnerable children have been particularly important.

Those whose births are not registered, or who live on the streets;

Those who come from disadvantaged communities or who have been placed in institutions;

And those who are unaccompanied, or who have been separated from parents or guardians.

These problems are long-standing, but they have been joined by more recent challenges too.

The recruitment of child victims through the internet is a growing issue.

Job advertisements, dating sites, and social media are all avenues used to entrap victims.

And while most countries have strategies or action plans to protect children online, GRETA has issued recommendations that should be taken onboard.

These include the need for national authorities to co-operate with internet service providers and give guidance on the best means for raising awareness among children, parents and educators alike of the risks associated with information and communication technologies.

During COVID-related lockdowns, children and young people have spent more time online, and there is evidence that grooming and exploitation have increased.

This was noted in GRETA’s latest annual report, published just last month.

So, this challenge is urgent.

Added to this, the long-term economic implications of the pandemic are deeply troubling.

Unemployment, poverty and gender inequality are all at risk of increasing.

These hit vulnerable communities hardest.

And are among the root causes of human trafficking.

So, we can lament this when it happens, or we can instead redouble our efforts now.

The Council of Europe is already preparing a new Strategy for the Rights of the Child, which will begin next year.

It will address many of these challenges and help member states to strengthen their national strategies in line with the principles contained in the Anti-trafficking Convention.

And we already know what many of these steps should be.

It is crucial to ensure the timely appointment of a legal guardian for trafficked children:

Someone who will act independently and with authority to uphold that child’s interests and to ensure the protection and rehabilitation of unaccompanied young people.

This point was acknowledged in our Committee of Ministers’ Recommendation on this subject, in the context of migration, just over a year ago:

The first soft law instrument to set out clear standards for effective guardianship, that Recommendation addressed other important issues too:

These include how to best provide national co-ordination, international co-operation and child-friendly justice on which we also offer an online HELP course that professionals can access.

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La détermination de l’âge est importante aussi.

Le GRETA a souvent recommandé aux autorités nationales qu’elles révisent leurs procédures de détermination de l’âge afin qu’elles tiennent compte de facteurs psychologiques, cognitifs ou comportementaux.

Il s’agit de garantir prise en charge la plus appropriée aux victimes de la traite.

Nous travaillons donc en ce moment sur un projet de lignes directrices concernant la détermination de l’âge pour les enfants migrants et sur des propositions concernant des garanties dans les procédures de détermination de l’âge. 

Il faudrait aussi mettre en place en priorité des mécanismes nationaux d’orientation pour identifier les victimes et leur apporter une assistance.

Ces mécanismes devraient associer les services éducatifs, sanitaires et sociaux pour que chaque enfant bénéficie d’une prise en charge dans un environnement protégé répondant à ses besoins spécifiques et souvent complexes.

Bon nombre d’Etats Parties à la Convention contre la traite des êtres humains manquent encore de foyers spécialisés pour les enfants victimes de la traite.

Nous avons besoin que les autorités nationales se mobilisent et se dotent de ce type d’infrastructures.

Dans le même esprit, il faudrait également des mesures adéquates pour traiter le grave problème des mineurs non accompagnés qui disparaissent des centres d’accueil.

Leur hébergement doit être sécurisé, adapté et protégé.

Les enfants non accompagnés ne devraient être privés de leur liberté qu’en dernier recours et pour une durée aussi courte que possible.

Les personnes ayant la garde de ces enfants et leurs parents d’accueil doivent être formés de manière adéquate.

Or, trop souvent, tous ces éléments font défaut.

Lorsque des enfants sont impliqués dans des procédures judiciaires, que ce soit en tant que victimes ou comme témoins, une protection spéciale doit leur être accordée.

Des mesures législatives et concrètes sont nécessaires pour protéger les témoins mineurs contre les représailles et les intimidations.

Les auditions doivent être menées dans un environnement et d’une manière qui respectent les besoins des enfants.

Pour beaucoup d’entre eux, ces procédures intimidantes viennent après des expériences profondément traumatisantes.

Il faut absolument en tenir compte.

Certains Etats Parties ont grandement avancé.

Il nous faut progresser encore plus si l’on veut que les enfants soient traités avec l’équité qui leur est due, avant, pendant et après les procédures judiciaires.

Ce ne sont là que quelques-uns des domaines qui méritent une attention plus poussée.

Mais la voie à suivre est claire.

Il faut que chaque Etat Partie aille plus loin et fasse en sorte de respecter ses engagements au titre de la Convention contre la traite des êtres humains.

Il faut que tous les gouvernements coopèrent avec le GRETA et fassent en sorte de relever les défis que posent ses recommandations.

Et il faut que notre nouvelle Stratégie sur les droits de l’enfant reflète la nature évolutive du défi, en appliquant nos principes établis au monde d’aujourd’hui.

Cette Conférence vient donc à point nommé et je félicite la Présidence allemande du Comité des Ministres à la fois pour s’être penchée sur ce problème et pour avoir réuni ce groupe d’experts ici, aujourd’hui.

Vos réflexions sur les questions à votre ordre du jour – l’internet, les témoignages et les structures familiales – éclaireront sans nul doute les travaux que nous déploierons à l’avenir.

Je vous souhaite à tous une conférence fructueuse.

4 May 2021
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