La professeure Conny Rijken, rapporteure nationale néerlandaise sur la traite des êtres humains et la violence sexuelle à l'égard des enfants, a été élue présidente du Groupe d'experts sur la lutte contre la traite des êtres humains (GRETA) pour un mandat de deux ans.

Lors de son élection, Conny Rijken a exprimé son engagement à faire progresser le travail du GRETA. Elle a déclaré : « Cette année marque le 20e anniversaire de l'ouverture à la signature de la Convention du Conseil de l'Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains. Au cours des deux dernières décennies, ce traité historique a fourni un cadre complet pour prévenir la traite, protéger les victimes et poursuivre les trafiquants.

Bien que des progrès significatifs aient été accomplis par les États membres dans le respect de l'approche de la Convention fondée sur les droits humains, la persistance de la traite des êtres humains et l'émergence de nouvelles formes d'exploitation appellent un engagement renouvelé de tous les acteurs. Le GRETA joue un rôle crucial dans le suivi de la mise en œuvre de la Convention.

Au fil des ans, le travail du GRETA a eu un impact significatif sur l'amélioration des politiques et des mesures de lutte contre la traite des êtres humains en Europe. Nos recommandations ont conduit à des réformes législatives, à des mécanismes renforcés de protection des victimes et à une coopération plus étroite entre les parties prenantes. En mettant en lumière les tendances et les défis émergents, nous contribuons à l'élaboration de stratégies plus efficaces pour lutter contre cette grave violation des droits humains.

Le GRETA a lancé le quatrième cycle d'évaluation de la Convention, qui se concentre sur les vulnérabilités à la traite des êtres humains et les mesures prises par les États Parties pour les prévenir, détecter et soutenir les victimes vulnérables, et punir les délinquants. Un autre axe concerne l'utilisation des technologies de l'information et de la communication (TIC), qui exacerbe les vulnérabilités existantes.

En nous attaquant aux vulnérabilités, nous pouvons prendre des mesures plus efficaces pour protéger les personnes les plus exposées et veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte. En tant que présidente, je m'engage à faire en sorte que le GRETA reste une voix forte et indépendante dans la lutte contre la traite des êtres humains.