Retour GRETA effectue une visite en procédure d'urgence en Italie

GRETA effectue une visite en procédure d'urgence en Italie

Une délégation du Groupe d'experts sur la lutte contre la traite des êtres humains (GRETA) a effectué une visite en Italie du 21 au 23 septembre 2016. La visite, organisée conformément  à la règle 7 des Règles concernant la procédure d'évaluation de la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l'Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains par les Parties*, a examiné la situation spécifique des retours forcés des victimes de la traite des êtres humains et l'identification des victimes de la traite parmi les demandeurs d'asile et les migrants.

La visite a été effectuée par M. Nicolas Le Coz, président du GRETA, et Mme Siobhán Mullally, premier vice-président du GRETA, qui étaient accompagnés par Mme Petya Nestorova, Secrétaire exécutive de la Convention.

Au cours de la visite, la délégation du GRETA a tenu des réunions avec des fonctionnaires concernés, en particulier du ministère de l’Intérieur (Direction centrale de l'immigration et de la police des frontières et Direction centrale des services civils pour l'immigration et l'asile), de la Préfecture de Rome, de la Commission nationale pour l'octroi de la protection internationale et de la Commission territoriale pour l’octroi de la protection internationale à Rome.

En outre, la délégation a visité le Centre identification et d'expulsion (CIE) à Ponte Galeria, ainsi que le Centre de premiers soins et de réception (dit "hotspot") à Pozzallo en Sicile.

La délégation du GRETA a également rencontré des représentants d'organisations non-gouvernementales, des avocats et des fonctionnaires de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et de Frontex.

A la suite de la visite, le GRETA préparera un rapport qui sera envoyé aux autorités italiennes pour observations et sera ensuite publié.

 

* La règle 7 stipule : « Si le GRETA reçoit des informations fiables révélant une situation problématique qui appelle une réaction immédiate afin de prévenir ou limiter l’étendue de graves violations de la Convention ou leur nombre, il peut adresser une demande urgente d’informations à une ou plusieurs Parties à la Convention. Au vu des informations fournies par la ou les Parties concernées, ainsi que toute autre information fiable dont il dispose, le GRETA peut désigner des rapporteur(e)s pour évaluer la situation en question et, si nécessaire, effectuer une visite dans la ou les Parties concernées. »

Strasbourg 27/09/2016
  • Diminuer la taille du texte
  • Augmenter la taille du texte
  • Imprimer la page