Le 13 avril, le projet de coopération du Conseil de l'Europe sur la "Protection des droits de l'homme en biomédecine II" a été officiellement lancé à Erevan avec la première réunion du Comité directeur. Le projet est la suite logique du tout premier projet de coopération, extrêmement réussi, dans le domaine de la protection des droits humain en biomédecine et sera mis en œuvre dans le cadre du Plan d'action du Conseil de l'Europe pour l'Arménie 2023-2026. Les principaux partenaires du projet sont le ministère de la santé, le bureau du défenseur des droits de l'homme, le ministère de la justice, les commissions permanentes concernées de l'Assemblée nationale et l'Institut national de la santé. 

La réunion était coprésidée par Martina SCHMIDT, cheffe du bureau du Conseil de l'Europe en Arménie, Anahit Avanesyan, ministre de la Santé de la République d'Arménie, Nicola-Daniele Cangemi, chef du service des droits humains, de la justice et de la coopération juridique des activités normatives du Conseil de l'Europe.  "Le Conseil de l'Europe poursuivra sa coopération sur la base des résultats déjà obtenus, en particulier dans les domaines de l’établissement de normes pour le cadre juridique dans le domaine des soins de santé et de la biomédecine, du renforcement des compétences des professionnels de la santé en matière de principes éthiques et biomédicaux, développement des comités d'éthique et renforcement de leurs capacités, protection des droits dans le domaine des soins de santé mentale, amélioration de la littéracie en santé et du dialogue public sur les questions de santé", a souligné Martina Schmidt dans son allocution d'ouverture. Anahit Avanesyan, ministre de la santé, a également souligné l'importance de la poursuite du projet sur la promotion des normes en matière de droits humains dans le domaine de la biomédecine et des soins de santé. 

Lors de la première réunion du Comité de pilotage, l'équipe du projet a présenté les activités qui seront mises en œuvre dans les quatre domaines du projet : soutenir les autorités nationales dans leurs efforts pour rapprocher les normes juridiques dans le domaine de la biomédecine et des soins de santé des normes européennes en matière de droits humains et d'éthique ; renforcer les compétences et les capacités des professionnels de la santé et du droit à appliquer les droits humains et les normes éthiques dans leur pratique quotidienne ; poursuivre la mise en place du Comité d'éthique pour les professionnels de la santé, ainsi que renforcer les capacités des professionnels de la santé sur les règles éthiques adoptées et soutenir le développement d'un dialogue public sur les questions de droits humains dans le domaine de la biomédecine et des soins de santé.

Les membres du Comité directeur ont formulé des commentaires et des suggestions et ont approuvé le plan de travail global et le plan de travail de 8 mois du projet.