But:
Améliorer la littératie en santé à l’échelle nationale, en développant les compétences cognitives et sociales nécessaires pour consulter, comprendre et utiliser les informations liées à la santé et ainsi améliorer son état de santé et rester en bonne santé.
Objectif :
- élaborer et appliquer des échelles d’évaluation pour déterminer le niveau de connaissance de la population en matière de santé,
- produire et diffuser des informations précises, accessibles et exploitables sur la santé,
- développer et mettre en place des applications liées à la santé, comme sur le site MHRS, un système centralisé de prise de rendez-vous médicaux, et E-NABIZ, un système de gestion des informations de santé des patients utilisé par les citoyens et les professionnels de la santé pour consulter les diagnostics, les traitements, les examens et rapports d’examen, les dossiers et les rapports d’imagerie diagnostique, les prescriptions médicales, les vaccinations, les visites médicales, les rendez-vous passés et futurs des patients,
- améliorer les connaissances en matière de santé des professionnels de la santé,
- sensibiliser la population aux maladies et aux facteurs de risque,
- promouvoir des modes de vie sains,
- sensibiliser davantage le grand public à un bon usage des services de santé,
- exécuter des processus de suivi et d’évaluation.
Groupe cible :
L’objectif est de toucher tous les groupes de population, notamment les enfants, les femmes enceintes, les parents, les personnes handicapées et les personnes âgées.
Méthode :
le Plan d’action est mis en œuvre en coopération avec les acteurs concernés comme les universités, TÜİK (Institut statistique de Turquie), TRT (Radiotélévision turque), chaînes de télévision et de radio privées, ministères et ONG. Les ministères et leurs organisations régionales préparent des projets en matière de littératie en santé dans le cadre de leur mandat et de leurs compétences (le ministère de la Famille et des Services sociaux, par exemple, organise des formations pour les familles en collaboration avec le ministère de la Santé). Des coopérations sont prévues avec les institutions suivantes :
- TUIK : mise en œuvre des échelles d’évaluation pour déterminer le niveau de connaissance de la population en matière de santé,
- Universités : évaluation des résultats des échelles d’évaluation et préparation de publications scientifiques,
- TRT, chaînes de radio/TV privées, médias traditionnels et nouveaux médias : préparation de contenus visant à renforcer les connaissances des adultes en matière de santé,
- Union des municipalités de Türkiye et ONG concernées : organisation et diffusion des activités dans le pays,
- Société turque du Croissant vert : sensibilisation à la dépendance,
- Organisation mondiale de la santé : études sur la dépendance et l’usage rationnel des médicaments.
- Favoriser l’efficacité et la continuité des activités dans le cadre du Plan d’action :
- selon la mission, la vision et le domaine de travail de chaque institution, une institution responsable est désignée parmi les institutions partenaires ; celle-ci doit également présenter un rapport d’activités semestriel,
- les données relatives aux activités réalisées sont saisies dans la plateforme de suivi en ligne des activités relevant de la responsabilité des institutions concernées
- la Direction générale de la promotion de la santé du ministère de la Santé supervise le processus et la préparation des rapports semestriels afin de garantir l’efficacité et la continuité des activités prévues dans le Plan d’action.
Résultat :
Amélioration et continuité des comportements liés à un mode de vie sain.
Intérêt :
Le manque de connaissances en matière de santé est la cause de comportements et de résultats préjudiciables, comme une mauvaise compréhension des messages relatifs à la santé, une mauvaise utilisation des médicaments, une augmentation des hospitalisations due à une sous-utilisation des services de médecine préventive et une utilisation abusive des services d’urgence. Ces situations compromettent l’efficacité des services de santé, elles entraînent également une baisse de la productivité, une augmentation de la morbidité et de la mortalité, ainsi qu’une hausse des dépenses de santé. Partant de ce constat, l’augmentation des niveaux de connaissances en santé devrait se traduire par une amélioration de la qualité de vie globale et une diminution significative des dépenses de santé.
Résultats :
Selon les résultats de l’« Enquête sur le niveau de littératie en santé et les facteurs connexes en Türkiye » (2018) et l’échelle de littératie en santé de la Türkiye (Türkiye Sağlık Okuryazarlığı Ölçeği TSOY-32), le niveau de littératie en santé des participants est de 30,9 % (insuffisant) voire de 38 % (problématique-limité). Mesurer régulièrement le niveau de littératie en santé de tous les segments de la société donne des indications importantes pour les actions et les politiques visant à améliorer la littératie en santé.
Le Plan d’action devrait permettre d’obtenir les résultats suivants :
- chaque citoyen a accès à des informations fiables et compréhensibles,
- sensibiliser les enfants et leurs familles, en incluant la littératie en santé comme matière de littératie en santé dans le cadre du programme d’éducation de base,
- des modes de vie plus sains,
- les personnes sont impliquées dans le processus de décision concernant le traitement et les soins qu’ils reçoivent,
- elles respectent les prescriptions relatives à leur traitement, ce qui contribue à réduire les erreurs dans l’administration et la prise des médicaments,
- elles sont informées et assument la responsabilité de leur santé et des problèmes de santé,
- la population est davantage sensibilisée à la lutte contre la dépendance,
- les personnes ont des connaissances en matière de santé reproductive, de santé et de sécurité au travail, de santé et de soins des personnes âgées, de soins des patients, de santé environnementale, de maladies chroniques hypertension, diabète, asthme, maladies infectieuses, etc. et se conforment aux programmes de gestion des maladies,
- elles adhèrent davantage aux mesures de promotion de la santé, telles que le dépistage du cancer, la prévention des comportements à risque, la prévention des accidents domestiques, les programmes d’éducation familiale,
- le niveau d’information sur les services de médecine préventive est suffisant et ces services sont utilisés de manière efficace,
- les services d’urgence sont moins sollicités et le nombre d’hospitalisations inutiles baisse,
- baisse des dépenses de santé.
