Atelier pour le dialogue public sur la médecine génomique
10 Novembre 2022, 9:15 - 16:15 CET
Le dialogue sur la médecine génomique est important parce qu’il aide à aborder les questions qui concernent les individus et les sociétés. Par exemple, l’accès aux tests génomiques et le consentement au stockage de données génomiques (individuelles) peuvent avoir des implications pour les soins de santé, comme l’accès aux services de santé. Le dialogue contribue à favoriser la compréhension et l’appréciation des concepts d’altruisme et de solidarité ainsi que du principe de réciprocité. En acceptant de partager des informations génétiques, les chercheurs, les professionnels de la santé et l'État ont l'obligation correspondante de fournir, entre autres, des informations aux donneurs de données, des mécanismes de gouvernance solides et un accès équitable aux traitements développés.
- SESSION I: Qu'est-ce que le dialogue public sur la médecine génomique, pourquoi est-il important, et quand est-il le plus important de le mener ?
- SESSION II: Exemples de dialogues publics - résultats, conséquences, leçons apprises
- SESSION III: Echanges ouverts avec des jeunes - perspectives personnelles
- SESSION IV: Dialogue à double sens avec toutes les parties prenantes - écoutons-nous et apprenons-nous suffisamment ?
- SESSION V: Quel est le niveau de participation et/ou de surveillance du public nécessaire au développement, à la gouvernance et à la réglementation de la médecine génomique ?
Vidéo teaser par Mark Bale,
Rapporteur de l'atelier pour le dialogue public sur la médecine génomique :
En savoir plus
Pour garantir que les orientations de l'innovation et les défis éthiques soulevés par les développements technologiques fassent l'objet de délibérations approfondies, la gouvernance devrait aller de pair avec un dialogue public large et informé. Cela peut aider les décideurs politiques à mener des consultations publiques et, par conséquent, à déterminer les modèles de gouvernance les plus appropriés pour les technologies biomédicales et leurs applications. Cela peut également permettre d'anticiper les nouveaux besoins réglementaires liés aux innovations en médecine génomique. Ceci est conforme à l'article 28 de la Convention d'Oviedo, qui prévoit que "les questions fondamentales soulevées par les développements de la biologie et de la médecine font l'objet d'un débat public approprié à la lumière, notamment, des implications médicales, sociales, économiques, éthiques et juridiques pertinentes, et que leur application éventuelle fait l'objet d'une consultation appropriée".
Objectifs
L'atelier se penchera sur les raisons pour lesquelles le dialogue public sur la médecine génomique est si important et examinera sa valeur ajoutée pour les décideurs politiques, notamment pour aider les autorités et autres organismes responsables à :
- Promouvoir une compréhension commune de la médecine génomique, pour la distinguer des autres domaines de la médecine, pour appréhender les différentes questions qu'elle soulve.
- Examiner comment le dialogue public facilite l'information, les échanges ouverts et une meilleure compréhension des questions relatives à la médecine génomique, eu égard à leurs implications pour les droits de l'homme et les principes bioéthiques, tels que la solidarité, l'altruisme et la réciprocité.
- Examiner dans quelle mesure l'intérêt des patients et du public joue un rôle dans son élaboration et sa réglementation et, à cette fin, quel niveau de participation et/ou de surveillance du public est nécessaire.
- Comprendre la prévalence du dialogue public sur la génomique, tant dans les États membres qu'au niveau international, en réfléchissant à l'identité des principales parties prenantes, aux raisons de leur importance et à la manire de faire valoir leur engagement.
- Discutez de la manière dont le dialogue public peut être utilisé pour anticiper les innovations et le besoin de réglementation en médecine génomique.
Programme
09:15-09:30 CET - Ouverture
......................................................................................................................................................................................................................
- Laurence Lwoff, Cheffe de la Division Droits de l’Homme et Biomédecine, Conseil de l'Europe
- Siobhan O'Sullivan, Présidente du Comité directeur pour les droits de l'homme dans les domaines de la biomédecine et de la santé (CDBIO)
09:30-09:50 CET - Qu'est-ce que le dialogue public sur la médecine génomique, pourquoi est-il important, et quand est-il le plus important de le mener ?
......................................................................................................................................................................................................................
Quelle est notre compréhension commune de la médecine génomique, de ce qui la distingue des autres domaines de la médecine, de l'exploration des diverses questions qu'elle soulve ?
Quels sont les espoirs et les préoccupations concernant le dialogue public sur la médecine génomique ?
Remarques introductives
- Anne CAMBON-THOMSEN, Université de Toulouse (France)
09:50-10:50 CET - Exemples de dialogues publics - résultats, conséquences, leçons apprises
......................................................................................................................................................................................................................
Étudier comment le dialogue public facilite l'information, les échanges ouverts et une meilleure compréhension des questions relatives à la médecine génomique, eu égard à leurs implications pour les droits de l'homme et pour les principes bioéthiques tels que la solidarité, l'altruisme et la réciprocité.
Que s'est-il passé grâce aux dialogues publics sur les questions liées à la médecine génomique - qu'est-ce qui a changé et quelles leçons ont été tirées ?
Modérateurs :
- Anne FORUS, Direction de la santé (Norvège)
- Pierre MALLIA, Professeur de médecine familiale et droits des patients, coordinateur de la bioéthique, président de la plate-forme de recherche en bioéthique, comité d'éthique de la recherche de la faculté (Malte)
Panélistes
- Derick MITCHELL, Plateforme irlandaise pour les organisations de patients, Science et Industrie (Irlande)
- Vivienne PARRY, diffuseur scientifique et responsable de l'engagement du public Genomics England (RoyaumeUni)
- Petra VERHOEF, Institut Rathenau (PaysBas)
- Eva WINKLER, Conseil d'administration Centre national des maladies tumorales, Heidelberg, Chef de la section d'éthique médicale translationnelle, Hôpital universitaire de Heidelberg (UKHD) (Allemagne)
- Borut PETERLIN, Société européenne de génétique humaine (ESHG)
10:50-11:45 CET - Echanges ouverts avec des jeunes - perspectives personnelles
......................................................................................................................................................................................................................
Pourquoi la médecine génomique est-elle importante pour les jeunes ?
Quels avantages et inconvénients souhaitez-vous voir aborder par les dialogues publics sur la médecine génomique ?
Quelles qualités le dialogue public doit-il avoir pour vous permettre de participer et d'exprimer vos points de vue ?
Quelles formes de dialogue public conviennent le mieux aux jeunes ? Veuillez expliquer
Le dialogue public a le potentiel de contribuer à façonner la gouvernance de la médecine génomique - comment comprenez-vous cette gouvernance, quelle gouvernance souhaitez-vous ?
Modérateurs : Murdo MACDONALD (CEC/UK), Ingo HARTEL (Allemagne)
Panélistes
- Radosveta BOZHILOVA, doctorante (Bulgarie)
- Darina KACHAKOVA, PhD, généticienne au centre de médecine moléculaire de l'université de médecine de Sofia (Bulgarie).
- Zoha PANEZAI, étudiante en biosciences à l'Université de Limerick (Irlande)
- Justine MACE, étudiante en droit du numérique et apprentie juriste à la Délégation ministérielle à la santé numérique (France).
- Jimena PINTÓ, étudiante à l'école suisse de Barcelone (Espagne)
11:45-14:00 CET - Pause déjeuner
14:00-15:00 CET - Dialogue à double sens avec toutes les parties prenantes - écoutons-nous et apprenons-nous suffisamment ?
......................................................................................................................................................................................................................
Qui sont les principales parties prenantes, pourquoi sont-elles importantes, comment faire en sorte que l'engagement compte ?
Exemples de la façon dont les parties prenantes individuelles peuvent initier/contribuer au dialogue/débat public
Consentement et information - comment donner de bonnes informations ; comment gérer/répondre aux attentes ?
Modérateurs :
- Mark BALE, Conseiller en politique de la génomique et délégué du Royaume-Uni au CDBIO (Royaume-Uni)
- Jozef GLASA (Slovaquie)
Panélistes
- Regina BECKER, Initiative européenne "1+ Million Genomes" (Luxembourg)
- Stefano BENVENUTI Fondazione Telethon (Italie)
- Nicolas GARNIER, Senior Director, Pfizer (Industrie)
- Andres METSPALU, directeur du centre du génome (Estonie)
15:00-16:00 CET - Quel est le niveau de participation et/ou de surveillance du public nécessaire au développement, à la gouvernance et à la réglementation de la médecine génomique ?
......................................................................................................................................................................................................................
Dans quelle mesure les patients et le public doivent-ils être impliqués dans le développement et la réglementation de la médecine génomique, et comment celle-ci est-elle financée ?
Comment le dialogue public peut-il être utilisé pour anticiper les innovations et le besoin de réglementation en médecine génomique ?
Quel rôle pour les biobanques dans la gouvernance de la médecine génomique ?
Comment le public doit-il être associé aux décisions concernant la collecte et la gouvernance des données génomiques ?
Et la gouvernance des données génomiques ?
Modérateurs :
- Mélodie BERNAUX (France),
- Aime KEIS, Vice-président du Comité national de la bioéthique et de la recherche sur l'homme Maître de conférences en recherche médicale Université de Tartu (Estonie)
Panélistes
- Philippe BERTA, député, généticien (France)
- Sandra LIEDE, Affaires réglementaires, Healthtech Finland, (Finlande)
- Katherine LITTLER, Division scientifique, OMS
- Alessandra PIERUCCI, Présidente, Comité de la Convention 108 (Italie)
- Stefan SCHENNACH, Commission de la culture, de la science, de l'éducation et des médias, Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe
16:00-16:15 CET - Conclusions et prochaines étapes
......................................................................................................................................................................................................................
- Mark BALE, rapporteur (RoyaumeUni)