Dans la présente étude, les auteurs examinent en profondeur les nombreux facteurs interdépendants à prendre en compte dans la formulation et la mise en œuvre d'une politique langagière qui encourage chaque apprenant à élaborer une compétence communicative intégrante couvrant un grand nombre de langues et de cultures et englobant non seulement les compétences générales aux différents niveaux mais aussi des compétences partielles et pondérées qui privilégient les savoir-faire réceptif.
Cette étude, qui trouve place dans la réflexion visant à élaborer un cadre commun européen de référence pour l’enseignement / apprentissage des langues, tend simplement à construire une relation entre, d’une part, la notion de compétence de communication, qui a connu différents aléas mais continue de s’avérer féconde et, d’autre part, les perspectives de maintien et de promotion d’un pluralisme linguistique et culturel, à la fois réalité avérée et enjeu politique dans l’Europe d’aujourd’hui aussi bien qu’en d’autres lieux. La notion de compétence plurilingue et pluriculturelle s’inscrit dans cette articulation.