Des présentations par M. Panagiotis Skourletis, Ministre de l’Intérieur de la Grèce sur les réformes administratives et le renforcement institutionnel de la gouvernance locale ainsi que par Dr. Nejc Brezovar, Vice-Ministre du Ministère de l’administration publique de la république de la Slovénie sur la Stratégie de développement de l’autonomie locale de son pays ont engendré de riches échanges d’expériences dans les Etats membres lors de la 7ème réunion du Comité Européen sur la Démocratie et la Gouvernance, les 11 et 12 mai 2017 à Strasbourg
L’éthique dans la vie publique et des moyens pratiques pour la renforcer ont fait l’objet de contributions par :
- M. Gianluca Esposito, Secrétaire exécutif du Groupe d’États contre la corruption (GRECO) ;
- M. Ibon Uribe Elorrieta, membre exécutif d’EUDEL (Association des municipalités basques), maire de Galdakao, Espagne ;
- M. Tim Lisney, secrétaire de la Commission de la gouvernance du Congrès ;
- M. Patrick Von Maravic, président du groupe consultatif sur la révision du Code de conduite européen du Congrès ;
- M. Cezary Trutkowski, expert du Conseil de l’Europe.
Les interventions ont été suivies d’une discussion approfondie sur différents thèmes liés à : l’importance des mesures préventives et l’analyse des risques, la sensibilisation au risque institutionnel, les formations et l’apport d’une assistance pour protéger les individus, tout en respectant la transparence et le principe de confidentialité ainsi que l’éducation à l’éthique publique.
Le CDDG a également finalisé le projet de lignes directrices relatives à la participation civile aux décisions politiques qui sera maintenant transmis au Comité des Ministres pour considération. Il a également convenu des actions en vue de renforcer davantage la promotion des Douze Principes de la bonne gouvernance.
En outre, le CDDG s’est accordé sur les étapes pour donner suite aux conclusions et recommandations du Secrétaire Général dans ses rapports, notamment en ce qui concerne la bonne gouvernance et l’éthique publique, et les points soulevés dans son rapport de 2017 sur la « Situation de la démocratie, des droits de l’homme et de l’Etat de droit : Populisme – Le système de contre-pouvoirs est-il suffisamment puissant en Europe ? »