En octobre 2019, un groupe de coordination composé d'experts internationaux représentant le projet CMIS / ICT financé par la Norvège, USAID et la CEPEJ a été créé pour soutenir le développement de la fonction statistique du système de gestion des affaires pour les tribunaux et les parquets du Kosovo *. Lors de la première étape de ce processus, les experts de la CEPEJ ont formulé des recommandations sur les projets de rapports statistiques élaborés par l'équipe CMIS pour promouvoir l'utilisation de la méthodologie de la CEPEJ et l'inclusion d'indicateurs de performance, en particulier le ‘Clearance Rate’(le taux de variation du stock des affaires pendantes) et le ‘Disposition Time’(le taux estimé d’écoulement du stock d’affaires pendantes). Le Clearance Rate montre précisément la capacité du tribunal ou du système judiciaire à faire face au flux d’affaires entrantes. Le Disposition Time n'est pas un calcul de la durée des procédures, mais une estimation théorique du temps nécessaire au traitement des affaires pendantes (voir le Glossaire de la CEPEJ). Les deux indicateurs sont essentiels pour obtenir un aperçu utile de la charge de travail dans les tribunaux et les parquets afin d'améliorer efficacement leur performance. Un atelier a été organisé par le projet CMIS / ICT les 18 et 19 décembre pour entamer une discussion avec les présidents des tribunaux et les procureurs en chef sur les statistiques qui leur est nécessaire. L'atelier a été l'occasion de souligner comme condition préalable et essentielle l'importance de collecter des statistiques fiables grâce à un système de gestion des affaires qui soit opérationnel. D'autres ateliers devraient avoir lieu en 2020 pour discuter des rapports statistiques avec toutes les parties prenantes concernées (du KJC, des tribunaux, des juges, du personnel de soutien, etc.).
Ces travaux ont été organisés par l'action de la KoSEJ II "Renforcer la qualité et l'efficacité de la justice au Kosovo*", qui fait partie de la deuxième phase du programme intitulé "Facilité horizontale pour les Balkans occidentaux et la Turquie", cofinancé par l'Union européenne et le Conseil de l'Europe et mis en oeuvre par le Conseil de l'Europe.