Le 7 novembre, le Comité de Lanzarote (Comité des Parties à la Convention du Conseil de l’Europe sur la protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels) a adopté une Déclaration sur la protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels facilités par les technologies émergentes.
Le Comité de Lanzarote rappelle que les infractions sexuelles contre les enfants doivent rester criminalisées, quels que soient les moyens utilisés pour les commettre. Soulignant le charactère spécifique des préjudices causés par les matériels d’abus sexuels sur enfants générés et modifiés par l’intelligence artificielle, il appelle les États à envisager d’ériger en infractions pénales de tels matériels. Le Comité de Lanzarote appelle les États à veiller à ce que les enfants victimes d’abus sexuels facilités par les technologies émergentes puissent accéder aux services d’aide aux victimes, et à renforcer la responsabilité de ceux qui retirent un avantage de l’utilisation abusive de ces technologies.
Reconnaissant le potentiel d’utiliser ces technologies émergentes pour mieux protéger les enfants, le Comité de Lanzarote appelle également les États à envisager d'utiliser ces technologies pour identifier et protéger les victimes, identifier les auteurs d’infractions, détecter, enquêter et poursuivre ces infractions.
L’adoption de la Déclaration fait suite à un atelier organisé le 5 novembre sur ce thème.