La mission de recherche sur le terrain de l’étude cartographique sur la mise en œuvre effective de la Convention de Lanzarote en République de Moldova s’achèvera aujourd’hui par un atelier de débriefing organisé pour les principales parties prenantes à Chisinau par le projet du Conseil de l’Europe sur la Protection des enfants contre l’exploitation sexuelle et les abus sexuels en République de Moldova. L’étude vise notamment à contribuer à l’instauration d’un consensus autour des priorités clés du système de protection de l’enfance liées à l’exploitation sexuelle et à l’abus sexuel des enfants.
Cette semaine, des experts internationaux et nationaux du Conseil de l’Europe ont rencontré des représentants des ministères de la Justice ; des Affaires intérieures ; de la Santé, du travail et de la Protection sociale ; de l’Éducation, de la Culture et de la Recherche, ainsi que de la Cour suprême de justice, du Bureau du Procureur général, du défenseur du peuple, de la société civile, des organisations internationales et des professionnels travaillant avec et pour les enfants.
L’exercice de cartographie est axé sur la manière dont le système national de protection de l’enfance moldave répond aux besoins des enfants à risque ou victimes d’exploitation sexuelle et d’abus sexuels et sur la manière dont les institutions coopèrent et coordonnent le travail lors de l’élaboration et de la mise en œuvre des lois et politiques nationales. Il vise à identifier les lacunes législatives et politiques, les défis de mise en œuvre, mais aussi les enseignements tirés et les pratiques prometteuses. Les conclusions et les recommandations de l’étude seront disponibles et discutées d’ici la fin du 2019.
La Convention de Lanzarote est l’instrument juridiquement contraignant le plus avancé et le plus complet au niveau international sur la protection des enfants contre l’exploitation sexuelle et les abus sexuels. La République de Moldova a ratifié la Convention en 2011, a participé au premier cycle de suivi consacré à la protection des enfants contre les abus sexuels commis dans le cercle de confiance (2014-2018) et participe actuellement au deuxième cycle de suivi sur la protection des enfants contre l'exploitation et les abus sexuels facilités par les technologies de l'information et de la communication (2017).