Le trafic d'organes humains est un problème d'envergure mondiale qui viole les libertés fondamentales, les droits de l'homme et la dignité et constitue une menace directe pour la santé publique, l'intégrité, la liberté et souvent la vie des individus.

La Convention du Conseil de l'Europe sur le trafic d'organes humains constitue une étape importante dans l'éradication de ce phénomène criminel dans le monde entier. Elle est suivie par son Comité des parties (appelé Comité de Saint-Jacques-de-Compostelle), représentant les parties à cette Convention, qui veille à son utilisation et à sa mise en œuvre effectives. Il adopte des recommandations adressées aux pays parties à la Convention.

Le Conseil de l'Europe aide également les États à mettre en œuvre la convention, par le biais d'activités de coopération ciblées. La société civile est une source d'information importante pour le Comité de Saint-Jacques-de-Compostelle. C'est la raison pour laquelle la Convention prévoit que des représentants de la société civile, et en particulier des organisations non gouvernementales, peuvent être admis en tant qu'observateurs au Comité des Parties. La coopération avec la société civile est également recherchée dans le cadre des activités de renforcement des capacités.

La société civile peut participer en tant qu'observateur au Comité de Saint-Jacques-de-Compostelle.