Après avoir obtenu son diplôme d'avocate, Helga Pedersen est entrée au ministère de la justice, où elle a été employée comme secrétaire de secteur pour l'administration pénitentiaire.
Parallèlement, elle a travaillé pendant quelques temps comme avocate et juge adjointe ainsi que comme secrétaire ministérielle. Elle a occupé ce poste de manière permanente de 1940 à 1946 et a travaillé sous 6 ministres de la justice différents. De 1942 à 1946, elle est également secrétaire de secteur du directeur des poursuites publiques et assistante du procureur.
En 1945, Helga Pedersen est partie étudier à l'université de Columbia (New-York, Etats-Unis d’Amérique) et s’est s'intéressée à la coopération internationale et à la question de la position des femmes dans la société. De 1949 à 1950, Helga Pedersen a été présidente du Conseil national des femmes danoises et a participé à la Commission des Nations unies sur le statut des femmes. Helga Pedersen a également été membre de l'Assemblée générale de l'UNESCO où elle a présidé la délégation danoise de 1962 à 1974.
Elue au Parlement danois en 1953 pour le parti libéral, elle y a siégé jusqu'en 1964. Au sein de ce parti, elle a endossé le rôle de porte-parole pour les questions juridiques.
De 1947 à 1978, Helga Pedersen a travaillé comme juge suppléante à la Haute Cour de l'Est. Elle a ensuite été employée au tribunal municipal de Copenhague jusqu'en 1956. Entre 1950 et 1964, elle a travaillé à nouveau à la Haute Cour de l'Est et est devenue juge à la Cour suprême en 1964. En 1971, Helga Pedersen est devenue la première femme juge à la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg. Elle est restée à ce poste jusqu'à son décès en 1980.
Le projet « 75 femmes dans 75 ans d'histoire du Conseil de l'Europe » est organisé par la Délégation de l’Union européenne auprès du Conseil de l’Europe avec le Conseil de l'Europe et les Représentations permanentes du Royaume des Pays-Bas et du Royaume-Uni auprès du Conseil de l'Europe.
