Margaret McCrorie Herbison, députée travailliste écossaise, a été membre de la délégation britannique à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe de 1949 à 1950. Elle aurait été la seule déléguée à avoir assisté à la toute première session de l’Assemblée, tenue au cours de l’été 1949. Huit autres femmes auraient été accréditées en tant que suppléantes.
Familièrement appelée Peggy, elle a été membre de la commission des questions culturelles et scientifiques de l’Assemblée, où elle a plaidé pour une collaboration plus étroite entre les États membres dans le domaine de la recherche scientifique et du développement technique et pour l’égalité des chances dans l’éducation et la culture pour tous les enfants.
Dans son pays d’origine, elle a ensuite fait partie du gouvernement en qualité de ministre des Pensions et de l’Assurance nationale de 1964 à 1966, puis de ministre de la Sécurité sociale de 1966 à 1967.
Au cours de sa carrière politique, elle est toujours restée fidèle à ses origines – elle est issue d’une communauté minière – et à son passé d’enseignante. Son premier discours à la Chambre des communes en 1945 a porté sur les mauvaises conditions de logement, en particulier dans sa ville natale. Sa réalisation la plus remarquable au sein du gouvernement a été la suppression du dispositif national d’aide, discrétionnaire, et l’introduction de la prestation d’aide sociale. Même après avoir quitté le parlement, son engagement politique est demeuré intact.
C’était une femme d’une grande dignité, d’un immense talent et d’un caractère bien trempé, qui ne s’est jamais coupée de ses racines ou des personnes qu’elle représentait.
Le projet « 75 femmes dans 75 ans d'histoire du Conseil de l'Europe » est organisé par la Délégation de l’Union européenne auprès du Conseil de l’Europe avec le Conseil de l'Europe et les Représentations permanentes du Royaume des Pays-Bas et du Royaume-Uni auprès du Conseil de l'Europe.
