Née à Thessalonique, Marialena Tsirli a fréquenté l’école franco-grecque des Ursulines à Athènes. Elle a suivi les cours de la faculté de droit d'Athènes et a obtenu une maîtrise et un doctorat à l’Université Robert Schuman de Strasbourg. Une fois docteur en droit et prête à dire adieu pour toujours à Strasbourg, elle a participé à une campagne de recrutement organisée par le Conseil de l'Europe pour les jeunes juristes grecs et n’a jamais plus quitté l’Organisation.
Elle est entrée pour la première fois le 1er mars 1994 (sous la pluie) au Conseil de l'Europe, et 30 ans plus tard, elle ressent toujours la même excitation et le même bonheur chaque fois qu’elle entre dans le bâtiment (à moins que ce ne soit très tôt le matin). En 1998, ses collègues du Secrétariat de l’ancienne Commission européenne des droits de l’homme et elle ont été incorporés dans le Greffe de la nouvelle Cour européenne (permanente) des droits de l’homme, où elle travaille sans relâche depuis.
Pendant qu’elle gravissait les échelons, en tant que cheffe de division, greffière de section adjointe, greffière de section puis Greffière adjointe, son temps libre diminuait, mais elle est toujours parvenue à trouver le temps de voyager, d’aller au cinéma et d’apprécier toutes les autres formes d’art. Elle aime également publier des articles, éditer des livres et donner des conférences dans des écoles et des universités, pour faire connaître la Convention et la jurisprudence de la Cour.
Elle a été élue Greffière en pleine pandémie, ce qui s’est révélé être le premier d’une série de défis uniques qu’elle allait devoir relever à la tête du Greffe. Elle qui est la première Greffière de l’histoire de l’Organisation espère bien qu’elle ne sera pas la dernière.
Le projet « 75 femmes dans 75 ans d'histoire du Conseil de l'Europe » est organisé par la Délégation de l’Union européenne auprès du Conseil de l’Europe avec le Conseil de l'Europe et les Représentations permanentes du Royaume des Pays-Bas et du Royaume-Uni auprès du Conseil de l'Europe.
