Strasbourg, 18/10/10 – Quelles sont les causes profondes de la migration des Roms dans l'Europe d'aujourd'hui ? Quels droits de l'homme leur sont garantis lorsqu'ils se déplacent d'un pays à l'autre ? Que devraient faire les pays d'accueil pour que les droits de l'homme des migrants roms soient pleinement
respectés ?
L'étude rééditée aujourd'hui par le Commissaire Hammarberg et le Haut Commissaire de l'OSCE pour les minorités nationales, Knut Vollebaek, permet de mieux comprendre ces questions d'actualité. Elle fait le point sur la situation des migrants roms dans les pays d'accueil, notamment pour ce qui est de l'accès aux services essentiels tels que l'éducation, l'emploi, la santé et le logement. Elle examine en quoi les carences observées dans ces secteurs entravent la liberté de circulation des Roms.
Selon l'étude, il subsiste un énorme décalage entre les lois, les normes et les engagements en matière de lutte contre la discrimination raciale, d'une part, et les politiques migratoires nationales, d'autre part. Il reste beaucoup à faire pour que les avantages de l'intégration européenne soient ressentis à tous les niveaux, sans distinction selon l'origine ethnique. L'étude montre, en particulier, qu'il est urgent d'étendre de manière effective l'interdiction de toutes les formes de discrimination fondée sur la race ou l'appartenance ethnique supposées aux questions touchant l'administration des frontières, le contrôle de l'immigration et les décisions connexes visant des non-ressortissants.
Enfin, les auteurs présentent une série de recommandations pratiques à l'intention des organisations concernées et des gouvernements.
Une documentation plus complète sur les travaux du Commissaire dans le domaine des droits de l'homme des Roms et des Gens du voyage est disponible sur notre page thématique.
> Lire l'étude (anglais uniquement)