[23/01/07 17:30] S'adressant aujourd'hui à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, le Commissaire Thomas Hammarberg a déclaré que le principe de mise en oeuvre doit être au coeur du travail effectué en matière de protection de l'enfance. « La première mesure nécessaire est d'interdire, par la loi, toute sorte de violence à l'encontre des enfants, qu'elle prenne place dans les écoles, les institutions ou à la maison », a-t-il affirmé.
« Grâce à la récente modification de son code civil, la Grèce à rejoint le nombre croissant d'États membres du Conseil de l'Europe ayant totalement et juridiquement interdit les châtiments corporels sur les enfants. En Europe, 26 pays l'ont fait, ou se sont fermement engagés à finaliser cette interdiction ».
« Bien entendu, la cadence des réformes juridiques prend de la vitesse à mesure que nous approchons 2009, année choisie pour marquer l'abolition complète des châtiments corporels sur les enfants. Nous approchons peu à peu de l'objectif de faire de l'Europe une zone sans violence pour les enfants. […] Nous devons combler l'écart entre les mots et les actes, entre les normes sur lesquelles nous nous sommes entendus et la réalité. Je m'engage à faire tout mon possible dans le cadre de mon mandat pour contribuer à rendre notre continent sûr pour nos enfants » a dit le Commissaire aux parlementaires.
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