« Une mise en œuvre sérieuse des droits de l'homme exige des indicateurs précis » déclare le Commissaire Hammarberg
Strasbourg, 17.08.2009 - « Combler le fossé entre les droits consacrés par les traités des droits de l'homme et la réalité dans les Etats membres exige une approche systématique et des indicateurs adaptés » a indiqué Thomas Hammarberg, Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, dans son dernier point de vue publié aujourd'hui.
Mettant en valeur des modèles et des catégories d'indicateurs adoptés par des organismes internationaux tels que le Conseil de l'Europe, l'Union européenne et les Nations Unies, le Commissaire souligne que « les indicateurs rendent les processus de planification et de mise en œuvre des droits de l'homme plus efficaces et plus transparents. Grâce à eux, les gouvernements peuvent plus facilement rendre compte des avancées réalisées en matière de droits de l'homme et mettre en évidence leurs progrès au moyen de critères précis. »
« Il est indispensable de disposer de données ventilées par sexe, appartenance ethnique, orientation sexuelle, handicap et âge. Cependant, leur collecte peut-être complexe, et la communication de certaines informations doit donc être un acte volontaire accompli dans un cadre garantissant la confidentialité des données. »
En conclusion, le Commissaire souligne que « l'utilisation d'indicateurs des droits de l'homme au niveau local a un grand potentiel. Les informations relatives aux violations des droits fondamentaux ou aux progrès réalisés dans les communes et les régions sont extrêmement utiles pour prendre des décisions aux niveaux local et national. »
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