Le Commissaire a rendu publique aujourd'hui une lettre adressée aux autorités grecques dans laquelle il se déclare préoccupé par de nouvelles informations faisant état de mauvais traitements infligés par des policiers grecs. Il souligne que ces affaires graves et bien documentées illustrent le problème structurel et persistant du recours excessif à la force par les forces de l’ordre, qui requiert une action déterminée et systématique de la part de la Grèce. Notant avec intérêt de l’adoption, en décembre dernier, d’une loi établissant un mécanisme national d’enquête sur les cas de traitement arbitraire par les forces de sécurité et dans les lieux de détention, le Commissaire appelle à adopter également des mesures préventives, telles que la formation systématique, initiale et continue, des membres des forces de l’ordre, des procureurs et des juges.
De plus, le Commissaire invite le Gouvernement grec à veiller à ce que la définition de la torture contenue dans le Code pénal soit pleinement conforme à la définition figurant dans la Convention de l’ONU contre la torture. Il appelle aussi les autorités à revoir la législation en vigueur, de manière à ce que des sanctions adéquates et dissuasives soient imposées par les tribunaux et entièrement exécutées dans toutes les affaires de mauvais traitements infligés par les forces de l’ordre.
- Lire la lettre du Commissaire adressée au gouvernement grecque sur les mauvais traitements infligés par les forces de l'ordre
- Lire les réponses du Ministre de la Justice, de la Transparence et des Droits de l'homme et du Ministre suppléant de l'Intérieur grecques
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