L'objectif principal de la visite était de réexaminer le traitement et les conditions de détention des personnes incarcérées. À cette fin, le CPT s’est rendu à la prison n° 4 de Cricova, à la prison n° 13 de Chișinău et à la prison n° 18 de Brănești. Une attention particulière a été accordée à l'évaluation des progrès réalisés par les autorités moldaves en matière de lutte contre la violence et l'intimidation entre détenus.
Dans le rapport, le Comité souligne que le phénomène de la hiérarchie informelle entre détenus et les actes de violence et d'intimidation qui en résultent n’ont pas été résolus et que les prisons ne parviennent toujours pas à assurer un environnement sûr aux personnes incarcérées. La situation des personnes considérées comme "humiliées" ou "intouchables", c'est-à-dire celles qui appartiennent à la "caste" la plus basse de la hiérarchie informelle des détenus, demeure très préoccupante et le CPT estime qu'elle pourrait être considérée comme constituant une violation continue de l'article 3 de la Convention européenne des droits de l'homme.
Dans leur réponse, les autorités moldaves ont exposé les mesures prises et envisagées pour mettre en œuvre les recommandations formulées dans le rapport par le Comité.
La réponse a été rendue publique dans le cadre d'une procédure de publication automatique mise en place par les autorités moldaves.