Ces entretiens avaient pour objectif de discuter de la mise en œuvre des recommandations formulées dans le rapport relatif à la visite effectuée en 2016 au Royaume Uni. Le rapport, publié la semaine dernière (CPT/Inf (2017) 9), soulève de vives inquiétudes en ce qui concerne le manque de sécurité régnant, pour les détenus et le personnel pénitentiaire, dans les prisons en Angleterre. L’incontrôlable spirale de la violence en milieu carcéral, les régimes appauvris et la surpopulation chronique comptent parmi les causes de cette insécurité. Le rapport analyse également la façon dont sont traités les patients dans un certain nombre d’hôpitaux psychiatriques. Bien qu’il tienne compte de l’approche bienveillante du personnel dans ces établissements, il formule toutefois des critiques quant aux garanties entourant le traitement obligatoire, le recours à la force vis-à-vis des patients ainsi que le recours à un isolement de longue durée et à l’enfermement à clé durant la nuit dans les hôpitaux de haute sécurité.

Parmi les autorités rencontrées par la délégation du CPT figuraient la ministre de la Justice et Lord Chancelier, Mme Elizabeth TRUSS, le vice-ministre des services pénitentiaires et de probation, Sam GYIMAH ainsi que le directeur des services pénitentiaires et de probation, Michael SPURR.

La délégation a en outre rencontré la présidence du mécanisme national de prévention du Royaume-Uni ainsi que des représentants de la Commission de la qualité des soins (CQC). Elle a également rencontré les organisations Prison Reform Trust, Howard League for Penal Reform, Children’s Rights Alliance of England et Inquest.

Le CPT était représenté par Mark KELLY, 2nd vice-président du Comité, et Georg HOYER ainsi que par Hugh CHETWYND (Chef de Division) et Francesca GORDON du Secrétariat du CPT.