L'atelier a été co-organisé par le Conseil de l'Europe et le Ministère des Postes, des Télécommunications et de l'Économie numérique de la République du Congo, suite à l’intérêt manifesté par les autorités congolaises pour renforcer leurs capacités de justice pénale sur la cybercriminalité et les preuves électroniques et d’adhérer à la Convention de Budapest.

Après une première visite au Congo en janvier 2020, le Conseil de l'Europe a assisté le gouvernement congolais à réaliser une étude sur la législation du pays sur la cybercriminalité, qui a été adoptée en 2020 dans le cadre de la stratégie nationale sur l'innovation numérique.

L'événement s'est déroulé en présence de Son Excellence M. Léon Juste IBOMBO, Ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique et de Son Excellence M. Aimé Ange Wilfrid BININGA, Ministre congolais de la Justice, des Droits de l'Homme et de la Promotion des Peuples Autochtones, qui ont manifesté un grand intérêt pour le sujet et ont exprimé une fois de plus la ferme volonté du Congo d'adhérer à la Convention de Budapest et de devenir un acteur majeur de la lutte contre la cybercriminalité dans la région de l'Afrique centrale

Au cours de l'atelier, M. Papa Assane TOURE, représentant du Sénégal au Comité de la Convention sur la cybercriminalité et expert qui a mené l'analyse législative, a souligné le bon alignement global déjà en place entre la législation congolaise et la Convention de Budapest, et a présenté des recommandations pour combler les quelques lacunes qui ont été identifiés.

Le projet GLACY+ continuera à traveiller avec les autorités congolaises dans leurs efforts d'harmonisation de la législation nationale avec la Convention de Budapest et de renforcement de leurs capacités dans la lutte contre la cybercriminalité.