La Conférence internationale sur le renforcement de la coopération en matière de cybercriminalité et de preuves électroniques en Afrique a débuté aujourd’hui à Bouznika (Maroc). Le Conseil de l’Europe et le ministère de la Justice du Maroc ont organisé cette conférence, qui se tient sur deux jours, en vue de partager des expériences et de bonnes pratiques et de renforcer la coopération internationale et la coopération publique-privée dans le domaine de la cybercriminalité et des preuves électroniques en Afrique, conformément aux outils existants et aux normes internationales en vigueur.
Dans le discours qu’il a prononcé lors de la séance d’ouverture à haut niveau, Bjørn Berge, Secrétaire Général adjoint du Conseil de l’Europe, a souligné que nous devions œuvrer ensemble pour faire face aux défis communs de la lutte contre la cybercriminalité. « Cela représente une menace importante pour les droits de l’homme, la démocratie et l’État de droit, ainsi que pour la sécurité nationale et internationale, surtout au vu de l’utilisation toujours plus importante des technologies de l’information et de la communication. La Convention de Budapest sur la cybercriminalité et ses protocoles sont conçus pour trouver des solutions efficaces aux problèmes qui se posent grâce à la coopération entre les autorités de justice pénale et le secteur privé, aux côtés des universitaires et de la société civile », a-t-il déclaré.
La Conférence réunit plusieurs ministres, notamment du Maroc, du Bénin, de la Sierra Leone, de la Guinée équatoriale et du Libéria ainsi que des experts de la cybercriminalité pour échanger sur les menaces et les tendances actuelles, sur la législation, les politiques et les stratégies et sur les initiatives lancées au niveau régional et international. Des discussions sur les cadres internationaux tels que la Convention du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité (Convention de Budapest) et la Convention de Malabo figurent également au programme.