Cécile Kyenge a abordé les questions de la migration internationale et de l'intégration des migrants dans les sociétés européennes, qui sont au coeur de sa vie politique. Elle a mentionné les instruments que l'UE, et particulièrement son pays, l'Italie , ont (ou n'ont pas) à leur disposition pour faire face à ces défis. Elle a observé que la récente montée du populisme encourageait une rhétorique anti-migrants, notamment en Italie, où les contributions des migrants ne sont pas toujours reconnues.

Mme Kyenge a souligné son combat au quotidien (personnel et public) contre le racisme, la xénophobie et l'injustice, notamment dans le cadre de ARDI (Intergroupe du Parlement européen contre le racisme et pour la diversité) et a offert des suggestions pour améliorer la gouvernance européenne en matière de migrations et d'intégration.

Entre autres questions, le principe de solidarité entre les pays de l'UE et à l'égard des migrants, les dangers du discours de haine et les effets du Brexit sur l'Europe ont été soulevés pendant le débat.

Cécile Kyenge a par ailleurs salué le travail précieux mené par le Conseil de l'Europe sur ces questions, notamment son initiative des Villes interculturelles et sa contribution aux Global Compacts de l'ONU pour les migrations et les réfugiés.

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