Etudes de cas : Promotion des droits de l’homme et de la démocratie par l’éducation dans l’Europe d’aujourd’hui
20 juin 2017. 15h30 - 17h
Cette session portera sur les défis actuels quant à la promotion de la démocratie et des droits de l’homme à travers l’éducation. Elle soulignera une étude /des études de cas qui exploreront comment ces défis ont été pris en considération dans un contexte particulier. Les participants discuteront des exemples qui seront présentés, partageront leurs propres expériences et leçons apprises; et proposeront des recommandations pour une action future dans ce domaine.
L’interprétation de l’anglais au français sera fournie dans un des groupes de travail (en réponse aux besoins exprimés par les participants).
But :
- Présenter une étude de cas / des études de cas sur un sujet d’actualité
- Faciliter le débat
- Produire 2-3 conclusions clefs / recommandations pour le rapport de la Conférence
Méthodes de travail
Présentation courte / table ronde / débat / autres
Participants
Les participants sélectionneront le sujet qui les intéresse (2 choix) et seront assignés à différents groupes de travail, suivant la disponibilité des places).
A - Les enfants ont leur mot à dire – les comprenons-nous ?
Salle 16
Description:
La participation des enfants est une des priorités de la Stratégie du Conseil de l’Europe pour les Droits de l’Enfant (2016-2021). La participation de l’enfant signifie que les enfants, (toute personnes ayant moins de 18 ans), individuellement ou en groupe, ont le droit, les moyens, l’espace, l’opportunité et, quand cela est nécessaire, le soutien d’exprimer librement leurs idées, d’être entendu et de pouvoir contribuer à la prise de décisions portant sur des sujets qui les affectent directement. Leurs opinions doivent avoir un poids qui varie selon leur âge et leur maturité. Le Conseil de l’Europe fournit des conseils aux Etats membres sur la manière d’intégrer la participation des enfants de manière systématique et dans les contextes pertinents. Cela vise à inclure directement les enfants dans la mise en place de standards et les processus de prise de décisions.
L’étude de cas qui sera au cœur des discussions dans le cadre de l’atelier, est le dernier projet de participation des enfants du Conseil de l’Europe. En avril 2017, près de 200 enfants issus de 8 Etats membres – incluant des enfants issus de groupes vulnérables tels que des enfants placés en foyer, des enfants Roms, des enfants du voyage – ont été consultés dans le cadre de l’ébauche de lignes directrices pour les Etats membres. Il s’agit de renforcer, protéger et soutenir les droits des enfants dans l’environnement digital, initialement préparé par le Comité Ad-Hoc sur les droits de l’enfant (CAHENF). Les enfants et les modérateurs qui ont participé à ces consultations, partageront leurs expériences et fourniront des données afin de savoir pourquoi il est important d’inclure les enfants dans les activités où ils peuvent apprendre eux-mêmes en faisant, et comment les motiver pour participer aux processus décisionnels qui auront directement un impact sur leur vie. D’un point de vue adulte, les bonnes pratiques pour savoir comment faciliter, soutenir et suivre la participation des enfants, seront aussi discutées.
Modérateur: Dr Edina TORDAI, modérateur du Hungarian child consultations, Bureau du Commissaire pour les Droits fondamentaux, Hongrie
Rapporteur: Irina DREXLER, PhD, modérateur du Romanian child consultations, Transylvanie Digital Humanities Research Centre, Université Babes-Bolyai, Roumanie
Secrétariat du Conseil de l’Europe: Zsuzsanna RUTAI, Division des droits des enfants
Personne(s) ressources:
- Teresa MAHDALOVA, enfant participant aux consultations tchèques, Parlement national des Enfants et de la Jeunesse, République tchèque
- Else ENGEL, modérateur du German child consultations, right now Human Rights Consultancy & Training
B - Lutter contre le désenchantement démocratique – le cadre de compétences pour une culture démocratique
Salle 11. Interprétation Français/Anglais
Description:
“Vivre ensemble implique d’avoir un niveau de compétences communes fondées sur un dialogue interculturel et démocratique, ainsi qu’un ensemble d’attitudes et valeurs communes fondées sur les droits de l’homme. Est-ce qu’elles peuvent être enseignées ?” Le projet visant à développer un Cadre de compétences pour une culture démocratique, a été lance en 2013 pour répondre à cette question, et a été le sujet d’un débat au Comité des Ministres. De nombreux outils pour l’éducation à la citoyenneté démocratique et aux droits de l’homme avaient été bien sûr développés au sein du Conseil de l’Europe et ailleurs, et avaient été utilisés avec succès dans bon nombre de systèmes d’éducation. Toutefois, il y a eu un besoin de fournir une définition commune des compétences et donner de la cohérence aux approches diverses prises. De quoi ont besoin les jeunes pour être des citoyens responsables actifs dans nos sociétés multiculturelles complexes?
Le modèle de compétences pour une culture démocratique est la réponse du Département de l’Education du Conseil de l’Europe. Il définit 20 compétences dans quatre domaines – valeurs, attitudes, compétences et connaissances et compréhension critique – qui ont été soutenues par les ministres de l’éducation européens en avril 2016. Afin de soutenir le modèle dans l’enseignement, un grand nombre de descripteurs - fixant des objectifs d’apprentissage et des résultats pour chaque compétence – ont été beaucoup testés dans les Etats membres.
L’étude de cas présentée dans cette session montrera comment le pilotage de certains descripteurs a été conduit dans deux classes de l’école européenne de Strasbourg et comment les élèves ont participé avec enthousiasme à ces exercices démocratiques.
Interprétation: Français - Anglais
Modérateur: Călin Rus, Directeur de l’Institut interculturel, Timisoara
Rapporteur : Salvador Sala, Directeur de l’Unité du Développement des Programmes scolaires, Ministre de l’Education et de l’Education supérieure, Andorre.
Secrétariat du Conseil de l’Europe : Christopher Reynolds, Division des Politiques d’Education
Personnes ressources :
- Monique Roiné, Directrice de l’Ecole européenne de Strasbourg
- Fernanda Gonzalez-Dreher, Professeur d’Histoire en anglais, Ecole européenne de Strasbourg
- Guillaume Marx, Professeur d’Education physique, Ecole européenne de Strasbourg
C - Elèves ou suspects? - comment s’assurer du respect des droits de l’homme en luttant contre la radicalisation ?
Salle 8
Description:
Est-ce que des politiques ayant pour but de prévenir la radicalisation en Europe finissent par dégrader la cohésion sociale qu’ils ont pourtant pour but de préserver? Depuis l’assassinat de Theo van Gogh aux Pays Bas (2004), les bombardements à Madrid (2004), à Londres (2005), et plus récemment depuis les attaques de Paris (2015), Copenhague (2015), Ankara (2016) et Bruxelles (2016), les gouvernements du Conseil de l’Europe ont souligné le besoin de prévenir et lutter contre l’extrémisme et la radicalisation aboutissant au terrorisme. Ces dernières années, les gouvernements ont élargi le cadre du contre-terrorisme: traditionnellement défini comme une attribution propre aux structures juridiques, il a été ensuite pensé comme une problématique plus large qui nécessite d’être contrée par toute la société: les familles (principalement les mères et les frères et soeurs), les professeurs, les médecins, infirmiers(ères), travailleurs sociaux, chefs religieux, ont été appelés à participer. Il y a, toutefois, une contradiction dans les programmes qui visent à prévenir la radicalisation: ils demandent à ce que les éducateurs, d’une part, “repèrent les personnes qui se radicalisent” et les rapportent aux autorités compétentes ; et d’autre part, il s’agit de construire de la confiance et de la cohésion sociale dans les classes. Résultant de ces politiques, les droits des élèves et de leurs familles peuvent être entravés. Les musulmans, en particulier, peuvent être facilement considérés comme une “communauté suspecte”. Cependant, comme le Secrétaire général du Conseil de l’Europe Thorbjørn Jagland a affirmé ces dernières années, le contre-terrorisme ne doit pas entraver les libertés civiles. Préférer la sécurité à la liberté est une fausse solution qui aboutit à un plus grand sentiment d’insécurité. Cette étude de cas explorera des approches différentes aux mesures de contre-radicalisation dans l’éducation et discutera des moyens pour s’assurer du respect des droits de l’homme, tout en combattant la radicalisation dans les établissements d’éducation.
Modérateur : Georgios MOSCHOS, Député médiateur pour les droits des enfants, Grèce
Rapporteur : Kurt EDLER, Coordinateur ECD/EDH, Allemagne
Secrétariat du Conseil de l’Europe : Katerina TOURA, Division des Politiques d’Education
Personnes ressources :
- Les étudiants comme suspects ? Les défis liés au développement de politiques de contre-radicalisation dans le domaine de l’éducation dans les Etats membres du Conseil de l’Europe -
Francesco RAGAZZI, Professeur assistant, Institut de Sciences Politiques - Leiden University, Associé, CERI - Sciences Po Paris, Associé, Centre d'Etude sur les Conflits, Liberté et Securité (CCLS) - Interaction constructive – Encourager la participation démocratique et prévenir la radicalisation violente -
Kristina KAIHARI, Agence nationale pour l’éducation de Finlande - Prévenir la radicalisation violente à travers l’éducation au Royaume Uni -
Andrew W Dawson, Conseiller pour Frodsham, Cheshire Ouest et le Conseil du Cheshire, ancien Maire de Frodsham, et Mariam Inayat, Conseil britannique de la jeunesse, Royaume Uni
D - Enseigner et gérer la controverse dans les écoles en Europe – Outils de soutien pratique en ligne
Salle 7
Description:
Les problématiques controversées restent centrales pour garantir une éducation à la citoyenneté démocratique et aux droits de l’homme efficace en Europe (ECD/EDH). ECD/EDH se focalise sur des manières d’apprentissage et d’enseignement basées sur des expériences du quotidien et un engagement actif. Les problématiques controversées font partie du quotidien. Les jeunes en sont conscients et veulent en parler, s’engager et comprendre ces problématiques. Ne pas confronter les jeunes à ces problématiques, c’est les laisser dans l’ignorance et l’incapacité d’y faire face, ainsi qu’à d’autres problématiques futures au cours de leur vie. Si les jeunes sont éduqués pour être informés, des citoyens responsables et actifs dans nos sociétés démocratiques, ils ont besoin d’apprendre davantage sur les problématiques controversées, comment les gérer et travailler en commun pour les aborder et apporter des solutions. Pour la direction et la gestion des écoles, les problématiques controversées soulèvent des questions de gestion – telles que : comment soutenir les instituteurs dans leur enseignement des problématiques controversées ? Comment fournir des opportunités supplémentaires pour favoriser le dialogue au sein de l’école ? Elles soulignent aussi le besoin qu’ont les directeurs d’école de savoir comment gérer les problématiques controversées en relation avec les deux dimensions suivantes: être proactif et être réactif. Ainsi, il est fondamental que les directeurs d’école et les professeurs puissent avoir la confiance et les compétences pour aborder et enseigner les problématiques controversées en tant qu’expériences du quotidien dans les écoles. Une telle confiance provient de l’accès à un entraînement efficace. Cette étude de cas se focalisera sur deux outils “Enseigner les problématiques controversées” et “Gérer la controverse”. Les résultats des projets sont soutenus par le programme conjoint de l’Union européenne/Conseil de l’Europe “Droits de l’homme et démocratie en action”. Les expériences liées à l’utilisation de ces outils seront partagées.
Modérateur : Szilvia Kalman, Commission européenne
Rapporteur : David Kerr, Fondation Citoyenneté, Royaume-Uni (Coordinateur ECD/EDH)
Secrétariat du Conseil de l’Europe : Katia Dolgova-Dreyer et Arzu Burcu Tuner, Division de la Coopération et des Renforcements des Capacités.
Personnes ressources :
- Ted Huddleston, Fondation Citoyenneté, Royaume-Uni
- Bojka Djukanovic, Université du Monténégro, Monténégro (Coordinateur ECD/EDH)
- Hugo Wester, Directeur de l’Education, Agence nationale pour l’Education de Suède, Suède (Coordinateur ECD/EDH)
E- Inspirant ! La contribution des organisations de la jeunesse à l’éducation à la citoyenneté
Salle 17
Description:
En 2016, le Forum européen de la Jeunesse a réalisé un sondage parmi ses membres afin d’identifier les pratiques propres aux organisations de la jeunesse, et analyser leur contribution au développement des compétences des jeunes pour une citoyenneté active et l’inclusion sociale. L’analyse et les bonnes pratiques ont été mises en commun dans une publication intitulée « Inspirant : La contribution des organisations de la jeunesse à l’éducation à la citoyenneté ». Dans cet atelier, nous nous focaliserons sur les différentes pratiques propres au secteur de la jeunesse et les différents biais par lesquels les organisations de la jeunesse fournissent une éducation à la citoyenneté et aux droits de l’homme aux jeunes.
Modérateur : Stefan Manevski
Rapporteur :
Secrétariat du Conseil de l’Europe : Stefan Manevski
Personnes ressources : Kirsten Aigro, membre du bureau du Forum européen de la Jeunesse
F- Les autorités locales menant la promotion de la démocratie à travers l’éducation
Salle de projection
Description:
Le programme Somos a été lancé par la municipalité de Lisbonne avec pour objectif de développer une culture des droits de l’homme à travers la formation et des actions de sensibilisation incluant des citoyens et des organisations non-gouvernementales à Lisbonne, sous le slogan « Nous avons les droits que nous avons ». Né quelques années auparavant, le programme compte annuellement environ 2000 bénéficiaires et est soutenu par un réseau d’acteurs formés ensemble par des organisations de la jeunesse. L’organisation de jeunesse Dinamo est un partenaire du programme Somos et a organisé en 2015 un programme national sur l’éducation aux droits de l’homme « On se lève pour les droits de l’homme », ce qui inclut la traduction du manuel Compass en portugais, l’organisation d’une formation nationale pour les formateurs et le lancement d’un réseau national d’éducateurs aux droits de l’homme, en collaboration avec des parties prenantes diverses, allant des autorités locales aux établissements d’éducation formels.
Modérateur : Ruxandra Pandea
Rapporteur:
Secrétariat du Conseil de l’Europe : Ruxandra Pandea
Personne(s) ressources : Susana Constante Pereira, organisation de jeunesse Dinamo et Daniel Tilly, Municipalité de Lisbonne
G - Aborder l’intolérance et la discrimination – programmes de formation en ligne (HELP)
Salle 6
Description:
Le racisme et la xénophobie sont des problèmes fortement répandus en Europe aujourd’hui, avec le constat d’une augmentation du rejet des immigrants. Plusieurs groupes minoritaires et vulnérables font encore face à des comportements discriminatoires, de la violence et de l’exclusion dans des domaines tels que l’emploi, l’éducation ou la santé. Or, dans la plupart des pays, les causes à l’origine de crimes racistes, xénophobes ou homophobes sont très peu soulevées ou prises en compte. Le compte rendu de ces crimes est très souvent bas et est dû à des systèmes d’enregistrement souvent déplacés ou un manque de plaintes des victimes.
Afin de lutter contre ces formes d’intolérance, les capacités des juges, procureurs et avocats qui appliquent la loi européenne de non-discrimination au niveau national, doivent être améliorées. Les juges doivent aborder les causes publiquement, afin de sensibiliser le public et soulager les victimes. A côté du personnel juridique, les officiers de police doivent être aussi alertés de l’existence et la propagation de ces crimes. Tous les efforts qui peuvent être réalisés en matière d’éducation afin de lutter contre l’intolérance et la discrimination, doivent inculquer des valeurs et rechercher le changement dans les comportements. Toute activité de formation dans ce domaine doit ainsi être adaptée aux contextes locaux et par rapport aux groupes d’apprenants.
Il est donc nécessaire d’identifier et partager les bonnes pratiques en matière d’éducation contre l’intolérance et la discrimination, ainsi que les obstacles rencontrés dans la mise en place de telles activités de renforcement des capacités. Cette étude de cas explorera les expériences relatives à la lutte contre l’intolérance et la discrimination dans le domaine de l’éducation aux droits de l’homme en général et, plus particulièrement, dans l’éducation aux droits de l’homme pour les professionnels juridiques.
Modérateur : Denis Roth-Fichet, Commission européenne contre le Racisme et l’Intolérance (CERI)
Rapporteur: Un participant
Secrétariat du Conseil de l’Europe : Alessandra Ricci Ascoli, HELP Secretariat
Personnes ressources :
- Défis dans la lutte contre l’intolérance et la discrimination dans la formation aux droits de l’homme en ligne et comment les surmonter
Josquin Legrand, avocat aux Barreaux de Paris, tuteur national du cours portant sur le Combat contre le Racisme, la Xénophobie, l’Homophobie et la Transphobie en France
H - Etudier l’éducation à la citoyenneté pour le progrès: pourquoi et comment? Le cas de IEA ICCS 2016
Salle 10
Description:
L’IEA a innové avec des évaluations portant sur l’éducation civique et la citoyenneté, remontant au début des années 70. L’étude d’éducation civique IEA dans les premier et second cycle du secondaire en 1999, cette première étude comparée à grande échelle consacrée à ce domaine, et plus récemment, l’étude menée en 2009 par la IEA International Civic and Citizenship Study (ICCS) s’est révélée déterminante pour les pays d’Europe Centrale et orientale en vue de leurs efforts pour développer des nouveaux programmes et réinsérer la démocratie dans l’éducation après la chute des régimes communistes.
L’IEA ICCS continue à réfléchir à des nouveaux défis pour les systèmes éducatifs et les contextes changeants, en ce qui concerne la citoyenneté démocratique. Le cycle ICCS 2016 – dont les résultats seront publiés le 7 Novembre 2017- enquête, entre autre, sur les questions liées à l’interaction sociale à l’école, les réseaux sociaux ainsi que le développement durable en termes de connaissances, attitudes et engagement des élèves à l’école, en communauté et communautés sociales élargies. Les influences actuelles comprennent des questions d’intérêt global, partiellement liées à l’objectif 4.7 du SDG.
Fondée sur des sondages, anonymes pour les élèves, les enseignants et les écoles, elle a été conçue pour servir de miroir aux politiques, résultats locaux, régionaux, mondiaux, de l’éducation civique et citoyenne. Elle vise à informer et aider les éducateurs à soutenir les futures générations à devenir des citoyens. Conçue par les éducateurs pour les éducateurs, il reconnait et respecte les différentes façons dont les systèmes éducatifs sont organisés, les rôles des parties prenantes impliquées ainsi que les opportunités d’apprentissage offertes.
S’appuyant sur des données provenant d’une étude internationale et un groupe choisi de représentants nationaux, cet étude de cas vise à étendre ce modèle participatif aux participants du Conseil de l’Europe par le biais de :
Dans un premier temps, en articulant les questions urgentes pour l’ERH et l’ECD ainsi que les besoins en données pour ces contrôles. L’étude pourrait en débattre et les souligner dans ses rapports, basés sur un système de concepts et indicateurs réellement mesurés en 2016 ;
Dans un deuxième temps, c’est en identifiant les questions émergentes, contextes et orientations à la lumière des chartes et cadres du Conseil de l’Europe, que le cadre de référence devrait refléter pour le prochain cycle (ICC 2022), dont le développement devrait débuter début 2018.
Le débat interactif vise à couvrir tous les aspects clés à tous les niveaux des systèmes éducatifs: les programmes prévus, mis en œuvre et atteints pour le CCE, à la fois du point de vue des organisations internationales, tel que le Conseil de l’Europe, mais aussi du point de vue local issu de la recherche, la politique et l’éducation.
Format de l’évènement:
Après quelques remarques préliminaires introduisant l’étude de cas, la première phase des discussions de groupes se focalisera sur les questions urgentes concernant l’éducation aux Droits de l’Homme et l’Education pour une culture démocratique, dans lequel l’enseignement peut et devrait être impliqué. Les domaines de préoccupation et d’intérêt seront partagés et indiqués en tant que contenu initial de cet évènement.
Modérateur : Dr. Paulína Koršňáková, Chercheur senior et Conseiller de liaison à IEA, Slovaquie (présente les participants, l’étude de casle format de l’évènement et ses cibles)
Rapporteur : M. Ralph Carstens, Directeur des Etudes de IEA Etudes internationales civiques et citoyenneté (ICCS) 2016 & co-directeur de l’unité des études internationales, IEA Hambourg, Allemagne
Secrétariat du Conseil de l’Europe : (tbd)
Personnes ressources :
- M. Ralph Carstens, Directeur des Etudes de IEA Etudes internationales civiques et citoyenneté (ICCS) 2016
(Présentation de l’ ICCS : Relier l’avant et l’après de l’étude, soulignant les problèmes clefs qui ont été couverts; un peu de détails techniques, afin que le modèle IEA, ses instruments & répondants soient introduits aux participants) - Dr. Ellen Claes, Centre pour la citoyenneté et la démocratie à KU à Louvain, Belgique
- Dr. Ellen Almgren, Agence nationale de Suède pour l’Education, Stockholm, Suède
- Dr. Eva Klemencic, Institut pédagogique en Ljubljana, Slovénie