Les pays recherchent de plus en plus des solutions pratiques telles que le Passeport européen des qualifications des réfugiés (EQPR) afin d'intégrer les réfugiés aussi rapidement que possible dans leurs communautés. La nécessité de trouver un moyen de permettre aux réfugiés de faire évaluer leurs qualifications, même lorsque celles-ci ne peuvent être documentées de manière adéquate, est fortement ressentie par les réfugiés ainsi que par les autorités publiques, les employeurs et les établissements d'enseignement supérieur. Le Passeport européen des qualifications des réfugiés fournit une méthodologie pour évaluer les qualifications des réfugiés même lorsqu'elles ne peuvent pas être entièrement documentées, soutenant ainsi la poursuite de leurs études, leur emploi et leur intégration, ainsi qu'un format pour décrire l'évaluation.

Fondé sur la Convention du Conseil de l'Europe et de l'UNESCO sur la reconnaissance des qualifications relatives à l'enseignement supérieur dans la région européenne [1] (STE 165 ; Convention de reconnaissance de Lisbonne), article VII, et sur une recommandation spécifique adoptée par le Comité de la Convention le 14 novembre 2017, l'EQPR est de plus en plus accepté par les autorités et les établissements d'enseignement supérieur. Parmi les partenaires figurent les ministères de l'éducation de Grèce, d'Italie et de Norvège, le gouvernement des Flandres (Belgique) et les gouvernements de Géorgie et de Monaco en tant que pays hôtes et/ou soutiens financiers, ainsi que les centres nationaux de reconnaissance d'Allemagne, d'Arménie, de Bosnie-Herzégovine, du Canada, de Croatie, de France, de Grèce, d'Italie, de Norvège, des Pays-Bas, du Portugal, de Roumanie, de Serbie et du Royaume-Uni.


[1] https://www.coe.int/fr/web/conventions/full-list/-/conventions/treaty/165