Berlin, 12 mai 2010

Organisé par la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI) du Conseil de l’Europe et l’Institut allemand des droits de l’homme.

Description: Comment changer l’attitude des employeurs à l’égard des personnes d’origine immigrée? Comment mieux répondre à la discrimination et la violence raciale ? Quelle évaluation peut être faite du Plan national d’intégration ?

La table ronde de l’ECRI a examiné ces questions au cours de trois sessions sur :

1) le cadre législatif et institutionnel pour lutter contre la discrimination raciale,

2) prévenir et répondre efficacement au racisme et

3) l’intégration.

Les participants ont discuté également des suites données aux recommandations émises par l’ECRI dans son rapport de 2009 sur l’Allemagne.

La réunion a été ouverte par Markus Löning, Commissaire du gouvernement fédéral pour les droits de l’homme et l’aide humanitaire du ministère des Affaires étrangères; Beate Rudolf, Directrice de l’Institut allemand des droits de l’homme et Nils Muiznieks, Président de l’ECRI.

Elle a réuni des représentants des autorités fédérales et des länder, des universitaires, des ONGs et des syndicats.

Dans son quatrième rapport sur l’Allemagne, l’ECRI s’est félicitée de l’adoption de la loi sur l’égalité de traitement et l’accent mis sur l’intégration, dans le but d’aider les immigrés à participer pleinement à la société allemande. Elle a aussi fait part de ses inquiétudes s’agissant de la persistance d’agressions racistes, xénophobes et antisémites et de la discrimination à laquelle les personnes issues des communautés musulmane, turque, noire, rom et sinti sont confrontées, notamment dans le domaine de l’éducation, du logement et de l’emploi. L’ECRI a également appelé les autorités à faire en sorte que les tests de langue et de naturalisation n’aient pas d’effets contre-productifs sur l’intégration.

 

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