Le rôle des organes nationaux spécialisés dans le traitement de la sous-déclaration des cas de discrimination et de crime de haine
Séminaire de la Commission anti-racisme du Conseil de l’Europe (ECRI) pour les institutions nationales indépendantes chargées de la lutte contre le racisme et l’intolérance
Date: 28-29 mai 2015
Lieu : Strasbourg – Conseil de l’Europe, Palais de l’Europe.
Organisé par : la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI) du Conseil de l’Europe.
Participants : des représentants d’institutions indépendantes des Etats membres (organes spécialisés) expressément chargés de lutter au niveau national contre le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme, l’intolérance et la discrimination fondée sur des motifs tels que l’origine ethnique, la couleur, la nationalité, la religion et la langue (discrimination raciale) ; des membres de l’ECRI ; des représentants des ombudsmans nationaux et d’institutions nationales des droits de l’homme ; ainsi que des représentants d’organisations intergouvernementales, d’ONG, de réseaux et de groups professionnels, au niveau européen et international.
Sujet : la discrimination et le crime de haine, même s’il s’agit de phénomènes distincts, sont de plus en plus dirigés contre les personnes les plus vulnérables de notre société. Peut-être plus inquiétant encore est le fait que cette réalité est rarement dénoncée, voire pas du tout, par les victimes, par crainte de représailles ou par simple méconnaissance de leurs droits et des organismes compétents pour fournir une assistance et / ou une réparation.
But principal : l'objectif de ce séminaire était de discuter de la contribution que les organes spécialisés peuvent apporter à surmonter les obstacles à la déclaration de la discrimination et des crimes de haine, et de recueillir des exemples des bonnes pratiques de coopération entre les organismes spécialisés, les ONG, le pouvoir judiciaire et la police à cet égard.
Objectifs spécifiques : le séminaire a abordé les questions suivantes :
- Comment la sous-déclaration des cas de discrimination et de crime de haine est- elle suivie?
- Quelle est la différence - en ce qui concerne le rôle des organes spécialisés - entre la sous-déclaration des cas de discrimination et la sous-déclaration des cas de crime de haine?
- Que fait-on pour mesurer la sous-déclaration?
- Quelle pourrait être la valeur ajoutée des organes spécialisés?
- Les organes spécialisés sont-ils équipés pour traiter la sous-déclaration?
- Leur mandat est-il suffisamment clair et leurs moyens sont-ils adéquats pour cela?
- Quelles mesures sont-elles prises pour être plus proche des victimes de discrimination et de crimes de haine?
- Ces mesures sont-elles susceptibles d'offrir la protection nécessaire aux victimes (réelles et potentielles)?
- Quelles mesures sont-elles prises pour faciliter la déclaration des crimes de haine?
- Quelles sont les principales caractéristiques d'une stratégie de communication pour répondre à la sous-déclaration?
- Quel est le rôle des autres acteurs en contact avec les victimes?
- Comment les organisations internationales, les ONG et les réseaux peuvent-ils coopérer avec les organes spécialisés et leur fournir un soutien?
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