La Plateforme vise à soutenir et à soutenir et étayer le processus de réforme de la Secrétaire Générale dans ce domaine en :

  • promouvoir la jouissance égale et effective des droits sociaux ;
  • veiller à ce qu'une perspective de cohésion sociale soit intégrée dans les activités de tous les comités et organes compétents de l'Organisation, grâce au partage des bonnes pratiques ;
  • examiner les nouvelles tendances et les nouveaux défis.

La Plateforme a été créée en tant que comité ad hoc pour répondre à la demande de plusieurs Etats membres du Conseil de l'Europe de créer une structure intergouvernementale pour accompagner les efforts d'intégration des aspects sociaux dans les activités du Conseil de l'Europe. Elle est ouverte à tous les Etats membres, institutions et comités du Conseil de l'Europe, aux institutions internationales et aux autres parties prenantes concernées.

Mandat spécifique

La Plateforme a un mandat renouvelé de deux ans du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2021 et est chargée de :

  • assurer l'intégration de la cohésion sociale dans l'ensemble du Conseil de l'Europe en développant davantage le concept, en contribuant aux analyses d'impact des différentes activités dans les différents secteurs en ce qui concerne la réalisation de la cohésion sociale, y compris les activités pertinentes visant à construire des sociétés inclusives, et en promouvoir des actions spécifiques contribuant à la cohésion sociale ;
  • favoriser l'échange de bonnes pratiques et d'approches innovantes dans le domaine de la cohésion sociale entre les États membres, ainsi qu'avec les organisations internationales compétentes et d'autres parties prenantes ; promouvoir le dialogue avec l'Union européenne, les Nations Unies et d'autres organisations internationales, en vue d'identifier les opportunités de coopération dans le domaine de la cohésion sociale ;
  • examiner les nouvelles tendances et les défis de la cohésion sociale ;
  • tenir un échange de vues chaque année afin d'évaluer ses activités et conseiller le Comité des Ministres et la Secrétaire Générale sur les priorités futures dans son secteur, y compris les éventuelles nouvelles activités et celles qui pourraient être interrompues.

La Plateforme travaillera dans des domaines spécifiques tels que l'éradication de la pauvreté des enfants, la numérisation et les développements informatiques, la protection et l'intégration des migrants et des réfugiés, la protection sociale et sanitaire, en particulier la lutte contre la pauvreté et l'exclusion qui peuvent favoriser la radicalisation violente, et l'accès des groupes vulnérables, des personnes handicapées et des jeunes aux droits sociaux, tout en intégrant une dimension de dignité humaine et d'anti-discrimination dans ce travail.

La Plateforme tient dûment compte des perspectives de genre, des droits de l'enfant, de la promotion et de la protection des droits des personnes handicapées dans l'accomplissement de ses tâches.