La violence physique inclut les actes suivants : battre, brûler, porter des coups de pied, donner des coups de poing, mordre, mutiler ou tuer, utiliser des objets ou des armes.


Certaines classifications incluent dans la catégorie de la violence physique la traite des êtres humains et l’esclavage, étant donné qu’il y a une coercition initiale et que les personnes impliquées finissent souvent par devenir victimes de nouvelles violences du fait de leur situation

La violence physique est un acte avec pour intention ou conséquence la douleur et/ou une blessure physique. Comme dans toutes les formes de violence, l’objectif de l’auteur.e n’est pas – ou peut ne pas être – seulement de causer une souffrance physique, mais aussi de réduire la maîtrise de soi de l’autre.

Avec la violence physique, la personne qui agresse envoie un message clair à la victime : « Je peux te faire subir des choses que tu ne veux pas endurer. » Cette violence est l’expression d’inégalités de pouvoir social, ou de la volonté de faire valoir des revendications particulières, parfois de façon répétée, par la coercition. La violence physique dans les relations intimes, souvent appelée « violence domestique », reste un phénomène largement répandu qui n’épargne aucun pays.

La violence physique dans la sphère privée touche largement les jeunes. Comme mentionné précédemment, pour un enfant, être témoin de la maltraitance d’un de ses parents par l’autre va avoir de graves conséquences psychologiques. Souvent, les enfants et les jeunes présents lors de tels actes sont aussi blessés, parfois par accident, parfois pour avoir tenté d’intervenir. Les jeunes hommes commettent parfois des infractions criminelles contre le parent violent (principalement le père), afin de protéger leur mère et leurs frères et sœurs, et les enfants se retrouvent souvent victimes d’un acte de vengeance de l’agresseur. En fait, de nombreuses mères ne quittent pas leurs partenaires violents pour une raison essentielle : parce qu’ils les menacent de blesser ou de tuer les enfants si elles le faisaient.

La violence physique n’épargne pas les relations intimes des jeunes. Le fait qu’il. elle.s ne vivent peut-être pas ensemble ajoute souvent à la difficulté d’en parler.

Les actes de violence fondée sur le genre commis dans la sphère publique sont souvent en lien avec les hypothèses et attentes concernant les rôles des hommes et des femmes. Il peut s’agir d’insultes, d’injures, de menaces ou d’attaques, et il est courant que des personnes LGBT+ ou perçues comme gays, lesbiennes ou différentes soient victimes de violences publiques. La violence dirigée contre les personnes LGBT+ peut être organisée (des groupes se rendant dans des lieux connus pour être fréquentés par les gays afin de les « tabasser ») ou spontanée (par exemple, à l’encontre d’une lesbienne qui se promène dans la rue, main dans la main avec son amie). Dans ce cas, les gestes de tendresse en public constituent un risque pour la sécurité, et les études prouvent que la majorité des personnes LGBT s’en abstiennent par crainte de violence. Généralement, cette forme de violence de rue fait assez peu l’objet de signalement.