« Nous ne devons jamais baisser la garde dans notre lutte contre la corruption », a déclaré Marin Mrčela, Président du Groupe d’États contre la corruption du Conseil de l’Europe (GRECO), à l´occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption, célébrée le 9 décembre.
« La perception de faibles niveaux de corruption ne doit pas nous amener à relâcher notre vigilance. Aucun pays n’est à l’abri de la corruption. Tous les pays, quelle que soit leur position dans les indices de perception, doivent prendre des mesures concrètes pour prévenir et combattre la corruption », a-t-il souligné.
« J’appelle les 49 États membres du GRECO à redoubler d’efforts afin de mettre pleinement en œuvre nos recommandations. Non seulement parce qu’ils s’y sont engagés dans le cadre du processus du GRECO, mais aussi parce qu’il est essentiel d’atténuer les effets négatifs de la corruption sur nos sociétés. Une société libre de toutes formes de corruption est une condition préalable indispensable à la paix, la stabilité et la sécurité », a conclu le Président M. Mrčela.
Cette semaine, le GRECO a tenu à Strasbourg sa 81e réunion plénière, lors de laquelle il a adopté trois rapports d’évaluation du Cinquième cycle sur l’Estonie, les Pays-Bas et la Pologne centrés sur la prévention de la corruption au sein des gouvernements centraux (hautes fonctions de l’exécutif) et des services répressifs. Il a également adopté huit rapports de conformité (Autriche, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Croatie, Hongrie, Italie, République de Moldova et Suède) et son programme d’activité 2019. Enfin, il a discuté des préparatifs en vue de son 20e anniversaire en 2019.
- Lien vers les décisions de la 81e réunion plénière du GRECO
- Lien vers le programme d´activités 2019