Contexte
Pendant plusieurs années, Jaroslav Červenka a fait des allers-retours en hôpital psychiatrique. Il avait un problème d'alcoolisme, qui provoquait des symptômes proches de la démence.
En 2005, un tribunal lui a retiré la capacité juridique. Il a estimé que Jaroslav était incapable de prendre des décisions juridiques par lui-même.
Jaroslav a essayé de récupérer sa capacité juridique, mais ses demandes ont immanquablement été rejetées.
En février 2011, après que l'aggravation de son état s’est révélée préoccupante, un tuteur public nommé par le tribunal a décidé que Jaroslav n'était plus en mesure de s'occuper de lui-même et qu'il devait donc être placé dans un foyer social.
Jaroslav a protesté contre son placement dans ce foyer, qu’il n’était pas libre de quitter. Il a déclaré qu’il était retenu contre son gré, mais les autorités ne l’ont pas écouté.
Finalement, un avocat spécialisé dans les droits de l'homme est intervenu en sa faveur et a exigé sa libération. Il estimait que sa détention était illégale.
Les tribunaux tchèques ont refusé de donner suite à la plainte de l’avocat car Jaroslav n’avait pas la capacité juridique de demander à un avocat de travailler pour lui.
En septembre 2011, le tuteur public de Jaroslav a brusquement mis fin à l'accord avec le foyer social. Jaroslav a finalement été libre d’en sortir.