Contexte
Comme d'autres habitants de Mostar, Irma Baralija n'a pas pu voter ni se présenter aux élections locales en raison d'une impasse juridique qui a laissé la ville sans démocratie opérationnelle pendant plus d'une décennie.
En 2010, la Cour constitutionnelle de Bosnie-Herzégovine a estimé que les modalités de vote post-guerre à Mostar étaient anticonstitutionnelles. Elle a demandé au parlement de modifier la loi électorale.
Le parlement n’ayant pas agi en conséquence, la Cour a invalidé certaines parties de la loi.
Les habitants de Mostar n'ont pas pu voter lors des élections de 2012 et de 2016. Pendant cette période, la ville a été gouvernée par un maire dépourvu de légitimité démocratique.
L'enseignante de lycée Irma Baralija, qui est aussi active dans la politique locale à Mostar, a décidé de porter plainte contre son gouvernement devant la Cour de Strasbourg.