Contexte
Cinq ressortissants suédois avaient été placés sous surveillance par les services secrets en raison de leurs activités politiques. Per Nygren, journaliste au Göteborgs-Posten, avait écrit un certain nombre d’articles sur le nazisme et sur les services secrets. Ingrid Segerstedt-Wiberg était une éminente militante des droits de l’homme. Bengt Frejd, Staffan Ehnebom et l’ex-eurodéputé Herman Schmid avaient milité dans les rangs de la gauche dans les années 1960 et 1970.
Les requérants se plaignaient de la conservation d’informations à leur sujet par les services de sécurité et de la divulgation de certaines d’entre elles à différents organismes publics.