Contexte
Un petit parti politique a affirmé avoir été battu, lors de la tenue de nouvelles élections, du fait que des dizaines de milliers d’électeurs n’avaient pas pu voter.
Le nouveau scrutin de 2004 a eu lieu à la suite de troubles qui se sont produits en Géorgie.
Soutenu par une vague de mécontentement populaire, le principal mouvement d’opposition du pays avait contesté les résultats des élections tenues précédemment en 2003 en raison de nombreux cas de fraude électorale. Les forces de l’opposition avaient alors pris d’assaut le Parlement et chassé ses membres, dans ce qu’on a appelé la « Révolution des roses ».
Il a ensuite été décidé de tenir de nouvelles élections.
Quelques jours après le nouveau scrutin, la commission électorale a invalidé les résultats dans deux circonscriptions (qui faisaient partie d’une région autonome), invoquant des plaintes pour irrégularités lors du vote.
Un nouveau scrutin était prévu dans ces deux circonscriptions, mais les bureaux de vote n’ont pas ouvert le jour de l’élection. Cela signifie que 60 000 personnes, soit environ 2,5 % de l’électorat géorgien, n’ont pas pu voter.
Le Parti travailliste géorgien a fait valoir que l’élection ne pouvait pas être validée sans les votes des deux circonscriptions, dont le parti pouvait escompter le soutien. À la différence de ce qui s’était passé en 2003, le parti avait failli de peu franchir le seuil nécessaire pour obtenir des sièges au parlement.
La commission électorale a toutefois décidé d’approuver le décompte des voix.
La plus haute juridiction de Géorgie a par la suite rejeté un recours juridique du parti concernant la décision de la commission électorale.