Contexte
A la fin des années 1990, le groupe DMD a engagé une grosse action en justice contre d’autres sociétés, d’un montant de près de trois millions d’euros. Les sociétés mises en cause étaient soupçonnées d’avoir manipulé au moins un fonctionnaire pour éviter de payer leurs dettes.
D’abord, l’action a été couronnée de succès devant les tribunaux slovaques. Cependant, le président du tribunal de district a soudain décidé que l’affaire devait lui être confiée. Le même jour, il a ordonné le rejet de la demande par une décision qui ne faisait que deux pages et qui ne pouvait être contestée en appel.
Pour le groupe DMD, le juge avait délibérément repris l’affaire de façon à pouvoir rejeter la demande. Il disposait du pouvoir illimité de répartir les affaires judiciaires comme il l’entendait sans avoir à se justifier. Il a donc décidé d’examiner lui-même l’affaire du groupe DMD et l’a rejetée par une décision de justice plutôt abrupte.