Contexte
Un tribunal de première instance avait accordé à João Salgueiro da Silva Mouta la garde de sa fille après qu’il eut divorcé. Toutefois, son ex-femme avait enlevé l’enfant et refusait de laisser celle-ci voir son père.
La cour d’appel saisie de l’affaire avait accordé la garde de l’enfant à la mère de celle-ci plutôt qu’à M. Salgueiro da Silva Mouta, au motif notamment que celui-ci était gay, que l’homosexualité était anormale et que l’enfant ne devait pas y être exposée pendant qu’elle était petite.