Arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme
La Cour a déclaré que la séparation d’une famille était une mesure radicale qui ne pouvait s’appliquer qu’aux cas les plus graves, et que les autorités tchèques auraient dû prendre d’autres mesures, notamment conseiller les parents sur les démarches à entreprendre pour améliorer leur situation. Toutefois, elle a constaté qu’aucun effort sérieux n’avait été déployé en vue d’aider les parents. Elle a conclu qu’en pareilles circonstances le retrait des enfants de leur milieu familial constituait une violation du droit des parents au respect de leur vie familiale.