Adopté en juin 2021 par le Comité directeur sur l’anti-discrimination, la diversité et l'inclusion (CDADI), le Modèle de cadre pour une stratégie d'intégration interculturelle au niveau national est le premier document d’orientation internationale fournissant une base pour la conception de stratégies nationales d'intégration interculturelle qui soient fondées sur les normes relatives aux droits humains. Le Modèle de cadre a pour but de guider les praticien-ne-s des politiques nationales dans leurs efforts visant à élaborer des politiques d'intégration contribuant à la construction de sociétés inclusives et cohésives.
Ce document est une source d'inspiration et d'idées étayée par une multitude d'expériences, de résultats et de bonnes pratiques recueillis à tous les niveaux de gouvernance grâce à la composition multiniveaux de l’organe subsidiaire qui l’a élaboré, le Groupe de travail sur l'intégration interculturelle, qui fût le premier groupe de travail intergouvernemental réunissant des autorités nationales et locales.
Les principales sources sur lesquelles se fonde le Modèle de cadre sont les normes et les réflexions des organes de suivi du Conseil de l'Europe, l'expérience et la pratique des États membres, ainsi que les résultats des Laboratoires politiques et les bonnes pratiques des Cités interculturelles.
Le Modèle de cadre montre également comment tous les domaines d'action peuvent contribuer à une intégration réussie, à tirer parti de l'avantage de la diversité et à promouvoir des sociétés plus inclusives, en particulier s'ils sont coordonnés par une approche multiniveaux, impliquant la coopération de tous les niveaux de gouvernement. Enfin, une matrice détaillée présente un grand nombre d'exemples montrant comment les principes de l'intégration interculturelle peuvent être traduits en politiques.
Le Modèle de cadre peut être utilisé par les États membres pour mettre en œuvre la recommandation CM/Rec(2022)10 sur la gouvernance multi-niveaux et les politiques d'intégration interculturelle.
Le document a été traduit en priorité en polonais, roumain et slovaque, afin de soutenir les pays engagés pour l'accueil des personnes fuyant l'Ukraine.
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