But: Les principaux objectifs du projet étaient de fournir un soulagement psychologique et d'aider les enfants et les jeunes déplacées à l’intérieur du pays, à faire face au stress et aux défis résultants de l’agression militaire russe contre l’Ukraine.
Point de départ : Les activités créatives et le travail artistique en général sont connus pour être des méthodes efficaces de soulagement psychologique et de stabilisation émotionnelle. Ils peuvent aussi devenir des outils puissant pour rassembles des résident-es d’origines et milieux différents. La ville de Lutsk s'est associée à l'ONG locale "Imago" pour concevoir et mettre en œuvre une série d'ateliers d'animation adressés à la jeunesse.
Processus: Des ateliers ont été conçus et dispensés pour expliquer aux enfants qu'est-ce que l'animation, comment créer leurs propres petits dessins animés et animer des personnages, comment gérer l'anxiété, la tension et le stress grâce à l'animation et à divers exercices.
Sous le mentorat et la facilitation d’Imago, les participant-e-s ont créé leurs propres personnages interculturels imaginaires en les sculptant dans l'argile et ont appris à leur donner vie grâce à leurs propres vidéos animées, dans lesquelles elles-ils ont exprimé leurs pensées, opinions, émotions, désirs et rêves. Des dizaines d'enfants de différentes villes d'Ukraine, telles que Kiev, Kharkiv, Sumy, Irpin, Zaporizhzhia, ont participé aux ateliers, développant leur imagination, travaillant sur la compréhension et la transmission de leurs propres sentiments et développant leur stabilité psychologique et leurs compétences en intelligence émotionnelle.
Impact : Ces ateliers ont permis de réduire le stress et l'anxiété, d’abandonner les émotions destructrices et d'atteindre un équilibre psychologique chez les enfants et les mineurs. En outre, un intérêt accru des jeunes pour l'art a été observé.
L'initiative "L'animation comme méthode d'art-thérapie" a été mise en œuvre avec le soutien méthodologique et financier de la coordinatrice nationale du réseau ukrainien des villes ICC, le Dr Kseniya Rubicondo, et de la Cité interculturelle de Stavanger, en Norvège, respectivement.
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