Le maire de Maribyrnong a annoncé au début de la crise que le conseil municipal rembourserait les permis et accorderait des remises d’impôts locaux de 50 % aux entreprises locales. Au début de la crise de la covid-19, lors des mises au point régulières de l’équipe de Développement économique avec les services de réglementation, il est apparu clairement que seul un très petit nombre d’entreprises avait effectué une demande ; le conseil municipal a donc diffusé les informations par courrier électronique et des bulletins quotidiens ont été adressés aux entreprises pour les informer des aides financières dont elles pouvaient bénéficier. À cette période, les autorités fédérales et celles de l’État n’avaient pas traduit les informations sur leurs services d’aide comme JobKeeper et le Fonds d’aide aux entreprises de l’administration de l'État.
Une semaine plus tard, un courrier rédigé en vietnamien par l’association FABA a été diffusé. Un comptable parlant vietnamien a proposé de répondre, en vietnamien, aux demandes de renseignements téléphoniques sur ce courrier. La lettre indiquait également le nom et le numéro de notre responsable du secteur des entreprises. Elle a commencé à recevoir un grand nombre d’appels téléphoniques en provenance de commerçant-e-s vietnamiens et a contacté des juristes locaux afin d’examiner les lacunes concernant les commerçant-e-s issus de la diversité culturelle et locale, en particulier les Éthiopien-ne-s et les Somalien-ne-s.
Le conseil municipal a traduit la lettre dans d’autres langues. Les traductions étaient prévues initialement en hindi, vietnamien, chinois simplifié, amharique, tigrigna, somali et anglais. L’oromo a été ajouté par la suite en raison de la recommandation de commerçant-e-s qui ont fait circuler l’information à des commerçant-e-s parlant oromo. Après avoir été traduites, les lettres ont été diffusées en interne et à l’extérieur, en personne par l’intermédiaire d’agent-e-s de santé et en ligne.
Le message sur les remises a été également envoyé avec les avis d’impôts ; bien que pour les biens à usage commercial, ils dépendent du contrat de location, certains propriétaires font passer le message à leur locataire, leur bail étant concerné.