Le projet « Centre pour les langues et la littératie », lancé par le Service de l’Éducation et de la Jeunesse de la ville de Reykjavik, est mis en œuvre en coopération avec l’association Langue maternelle.
C’est face à l’augmentation constante du nombre de familles migrantes dans la capitale islandaise et aux difficultés que ce phénomène engendre pour les élèves, les parents et les enseignants que le Service de l’Éducation et de la Jeunesse a lancé le « Centre pour les langues et la littératie ». Ce projet est l’une des suites données au Plan d’action relatif à la politique en matière de littératie et à la politique sur l’éducation multiculturelle et les loisirs intitulé « Le monde est là », dans le cadre duquel il s’inscrit.
Le Centre vise à répondre à l’accent mis dans ces politiques sur l’enseignement de l’islandais en tant que langue seconde, le bilinguisme actif et la coopération entre les parents et les établissements scolaires. Pour relier les objectifs de ces politiques, le Service a inclus des enseignants de langue maternelle et des médiateurs linguistiques dans l’équipe.
Ce projet s’adresse à tous les acteurs du processus éducatif : élèves, parents et personnels scolaires aux niveaux des établissements préscolaires, primaires et périscolaires, ainsi que d’autres spécialistes. Les enseignants bénéficient de conseils, d’avis, de formations (notamment à l’interculturel) et d’un soutien pour savoir comment travailler spécifiquement et efficacement avec les élèves migrants. Le rôle des médiateurs linguistiques est d’aider les enseignants et autres personnels exerçant au niveau préscolaire à créer un riche environnement linguistique et littératique dans tous les jardins d’enfants de la ville. Ils aident également les enseignants de l’école primaire à élaborer le type de programmes pédagogiques qui fonctionne le mieux auprès de groupes linguistiquement mixtes. Enfin, ils font office de formateurs pour tous les personnels des établissements d’enseignement préscolaire et primaire.
Les résultats de ce projet seront évalués par le Service à l’issue de sa deuxième année de mise en œuvre.
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