Retour Le Plan pour Auckland à l’horizon 2050

« Faire d’Auckland une ville inclusive, où chacun a sa place. »

Le Plan pour Auckland à l’horizon 2050 prévoit une stratégie sur 30 ans pour permettre à la ville de relever les trois grands défis suivants :

  1. gérer l’augmentation de la population et ses conséquences (pressions sur les communautés et l’environnement, difficultés de logement et de circulation) ;
  2. assurer une répartition équitable des richesses entre tous les habitants d’Auckland (pauvreté dans certains quartiers, modèles sociaux injustes pour certains groupes ethniques et classes d’âge, augmentation des loyers) ;
  3. atténuer la dégradation de l’environnement (impact du développement urbain et effets du changement climatique).

Parallèlement, le Plan vise également à apporter des améliorations dans les six domaines suivants :

  1. Le sentiment d’appartenance et la participation ;
  2. L’identité et le bien-être des Maoris ;
  3. Le logement et les espaces publics ;
  4. Les transports et l’accessibilité ;
  5. L’environnement et le patrimoine culturel ;
  6. Les opportunités et la prospérité.

Dans la mesure où il repose sur un fort engagement public à faire d’Auckland une ville inclusive, sur la valorisation de la diversité et sur le sentiment d’appartenance et la participation, le Plan pour Auckland à l’horizon 2050 s’inscrit dans la droite ligne des principes et de l’approche des Cités interculturelles. Il reconnaît que « pour favoriser une bonne intégration, il faut donner aux gens les moyens de participer à la vie sociale, économique et politique d’Auckland » et que le sentiment d’appartenance peut « être influencé par la qualité et la facilité relatives de leur représentation dans la vie civique et communautaire, aux postes de direction, dans les processus décisionnels et dans les espaces publics ». Le Conseil appelle à la coopération entre toutes les communautés et tous les secteurs, niveaux de gouvernement, institutions et organisations. De fait, la mise en œuvre de ce Plan est assurée non seulement par les autorités nationales et locales, mais aussi par diverses institutions et ONG, le secteur privé et la société civile.

Il prévoit des plans d’action, des stratégies et des initiatives spécifiques pour atteindre ces objectifs e ambitieux t pour garantir sa mise en œuvre effective. Ainsi, plusieurs plans d’actions ont été élaborés dans le cadre du volet « Sentiment d’appartenance et participation », par exemple :

Le Plan d'action pour des communautés dynamiques (Thriving Communities Action Plan) : ce programme, qui vise le développement communautaire et social, est axé sur la participation de diverses communautés, l’établissement de liens entre elles et la facilitation de la conduite du processus de développement par la communauté, le Plan établissant que « le développement social devrait être assuré et dirigé par les communautés elles-mêmes, qui doivent se l’approprier. » Il met l’accent sur :

  • l’action locale ;
  • le bénévolat et la communauté ;
  • l’innovation en l’entreprenariat sociaux (renforcement des compétences et des capacités) ;
  • les répercussions socio-économiques ;
  • la globalité et l’intégration (prise en compte de toute l’infrastructure sociale, en établissant des liens avec les communautés dans ce processus) ;
  • centrage sur la communauté (projets de transformation interne, collaboration, bénévolat, autonomisation).

Le Plan d’action pour des communautés dynamiques est soutenu par la politique et le programme de subventions pour les communautés (the Community Grants Policy and Grants Programme), qui octroie des fonds à des groupes communautaires locaux pour la mise en œuvre d’événements et d’activités interculturels.

« Je suis l'avenir d'Auckland : Plan d'action stratégique des enfants et des jeunes » (I am Auckland: the Children and Young People’s Strategic Action Plan) est centré spécifiquement sur la jeune génération d’Auckland ; reconnaissant que les enfants et les jeunes sont l’avenir de la ville, il les aide à se développer, à renforcer leur capacité de résilience et à nouer des liens entre eux. Quelque 6 000 enfants et jeunes ont participé à son élaboration, ce qui montre qu’Auckland reconnaît l’importance d’associer tous les citoyens à l’élaboration des stratégies, et en particulier, ceux qui sont ciblés par les stratégies en question.

Par ailleurs, le Plan d'action pour un réseau de dispositifs communautaires (Community Facilities Network and Action Plan) prévoit la mise en place de dispositifs communautaires adaptés, intégrés et connectés, en précisant que ceux-ci doit doivent être accessibles à tous, et suffisamment flexibles pour s’adapter aux besoins changeants des communautés.

Le Plan d'action stratégique pour l'art et la culture- Toi Whitiki (Toi Whitiki Arts and Culture Strategic Action Plan) est un plan sur dix ans qui a pour objectif d’intégrer l’art et la culture dans la vie quotidienne des habitants d’Auckland, notamment en organisant des événements éphémères dans les espaces publics, en créant des opportunités d’échanges culturels et en favorisant l’installation de marchands d’arts pour faciliter l’accès et la participation locales.

Le Plan d'action stratégique pour le sport et les loisirs (Sport and Recreation Strategic Action Plan) reconnaît quant à lui le rôle important que le sport peut jouer pour faire de la ville un espace convivial, et renforcer les communautés et la cohésion sociale. De fait, les loisirs et le sport créent du lien entre les gens au sein des communautés, et ils ont le pouvoir de contribuer au développement des réseaux sociaux dans la ville par le biais d’événements communs et d’opportunités de bénévolat. Il reconnaît également le fait que des communautés diverses peuvent avoir des besoins et centres d’intérêt différents en matière de sports et de loisirs dans la mesure où il encourage la mise en place d’une large offre d’activités sportives pour garantir que les diverses communautés de la ville aient la possibilité de participer. Par exemple, pour répondre aux besoins de certaines communautés, et, en l’occurrence, à ceux de la communauté musulmane, trois centres aquatiques proposent chaque semaine des cours de natation réservés aux femmes.

Enfin, il existe un Plan d'action stratégique pour les parcs et les espaces verts (Parks and Open Spaces Strategic Action Plan), dont l’une des priorités pour les dix années à venir est « l’établissement de liens entre les communautés de la ville », pour garantir que le réseau de parcs et d’espaces verts d’Auckland soit inclusif et accessible et que tous les habitants puissent en profiter.

Le plan d’action pour Auckland à l’horizon 2050 s’accompagne également d’un plan de suivi prévoyant 33 mesures, sur la base desquelles un tableau de bord reflétant les progrès accomplis sera établi chaque année.

2019-2050
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