10 NOVEMBRE, 14.30-16.00

La cyberviolence est un problème croissant dans le monde entier. Elle est souvent basée sur le genre et vise les femmes et les filles. La violence à l'égard des femmes, y compris dans un environnement en ligne, peut prendre de nombreuses formes : cyberharcèlement, pornographie de vengeance et menaces de viol, d'agression sexuelle ou de meurtre. Les auteurs de ces actes peuvent être des partenaires ou des ex-partenaires, des collègues, des camarades de classe ou, comme c'est souvent le cas, des individus anonymes. Certaines femmes sont particulièrement exposées, comme les défenseurs des droits des femmes, les journalistes, les blogueurs, les joueurs de jeux vidéo, les personnalités publiques et les politiciens. La cause profonde de la violence à l'égard des femmes et des filles est principalement l'inégalité entre les sexes (discrimination, stéréotypes sexistes, sexisme). En outre, les femmes qui présentent plus d'une caractéristique communément ciblée - par exemple, les femmes de couleur, les membres de religions minoritaires, les femmes handicapées ou les personnes qui s'identifient comme LGBTQ - peuvent être attaquées plus fréquemment.

Cette session discutera des lacunes qui empêchent une réponse efficace de la justice pénale à la cyberviolence contre les femmes, et identifiera les outils législatifs et pratiques nécessaires pour renforcer encore plus les efforts de lutte contre cette forme de cybercriminalité.

Cet atelier est co-organisé par le Departement de la Justice des États Unis.

• Modératrice: Dr Victoria Baines - IT Livery Company Professeur d'informatique, Royaume-Uni
• Rapporteur: Dr Carina Kabajunga, Chef de la Section de l'information et de la technologie, Secrétariat du Commonwealth
• Secrétariat: Nina Lichtner, projet Octopus, Bureau du programme sur la cybercriminalité du Conseil de l'Europe