Webinaire
Violence à l'égard des femmes et des filles avant, pendant et après COVID-19 : l'ombre de la pandémie à laquelle il faut s'attaquer
Intervenants
Discours de bienvenue : Michele Nicoletti, professeur à l'Université de Trente, Italie, ancien président de l'APCE et chargé par le Conseil de l'Europe de coordonner une étude de faisabilité sur les réseaux universitaires du Conseil de l'Europe (CEAN)
Marina Calloni, Professeure, coordinatrice du réseau universitaire italien sur la Convention d'Istanbul (UNIRE)
Dubravka Šimonović, rapporteure spéciale des Nations unies sur la violence contre les femmes, ses causes et ses conséquences
Nina Nordström, Présidente du Comité des Parties à la Convention d'Istanbul
Adriane van der Wilk, experte en matière de violence à l'égard des femmes en ligne et facilitée par la technologie
Sara de Vido, professeure associée, Université Ca' Foscari, Venise
Moderatrice
Marceline Naudi, Présidente de GREVIO
Documentation
Dépliant (en anglais uniquement)
Présentation de Dubravka Šimonović, rapporteure spéciale des Nations unies sur la violence contre les femmes, ses causes et ses conséquences
Présentation de Adriane van der Wilk, experte en matière de violence à l'égard des femmes en ligne et facilitée par la technologie
Présentation de Sara de Vido, professeure associée, Université Ca' Foscari, Venise
Rapport de synthèse du webinare, préparé par Cristina Oddone, experte sur la violence fondée sur le genre et chercheure associé à l'Université de Strasbourg, France
Date et Heure
Mercredi, 20 mai 2020, de10h00 à 11h45 (France: GMT + 2 heures)
Le webinaire a été transmis en direct sur : La page Facebook de la Direction générale Démocratie
Langues : Anglais uniquement
Contexte
Ce que beaucoup craignaient a désormais été confirmé par des données : les différents types de confinement et de distanciation sociale introduits pour contenir la propagation du COVID-19 dans le monde exposent les femmes à un risque accru de violence fondée sur le genre. Si, dans certains pays, les appels reçus par la police et/ou les services d'assistance téléphonique pour des cas de violence domestique ont considérablement augmenté, ailleurs, les femmes semblent renoncer à demander de l'aide. Lorsque les auteurs de violences sexuelles, physiques ou psychologiques cohabitent avec leurs victimes, le confinement aggrave la situation. Diverses formes de violence facilitées par la technologie (sextorsion, partage non consenti d'images/de vidéos, etc.) semblent être en augmentation. Un problème méconnu demeure celui de l'impact des mesures de confinement sur les femmes qui sont ou craignent de devenir sans-abri si elles quittent leur agresseur.
La Convention d'Istanbul du Conseil de l'Europe et ses normes qui visent une réponse globale dans les domaines de la prévention de la violence à l'égard des femmes, de la protection et du soutien des victimes et de la poursuite des auteurs sont plus pertinentes que jamais et continuent de s'appliquer.
Objectif
Alors que nous commençons à sortir d'une situation de confinement total mais que de nombreuses restrictions sont encore en place, il est important d'examiner les réponses institutionnelles et de s’interroger sur les moyens qui permettent de prévenir et de combattre la violence à l'égard des femmes. Les réponses institutionnelles répondent-elles aux droits et aux besoins des victimes tels qu'ils sont énoncés dans la Convention d'Istanbul ? Quelles sont les lacunes et les insuffisances qui ont été mises en évidence à la suite de la pandémie ? Quelles sont les questions importantes que nous devons prioriser durant cette phase de transition et les phases qui suivront pour garantir que les femmes survivantes et leurs besoins reçoivent une attention adaptée ?
Résultat attendu
Les discussions porteront sur ces questions urgentes, relatives au soutien et à la protection des femmes contre la violence en ligne et hors ligne aussi bien à l'intérieur qu’à l'extérieur du foyer, et offriront des pistes de réflexion pour la mise en œuvre intégrale de la Convention d'Istanbul durant la période de maitrise de la pandémie du COVID-19 et au-delà.
Le GREVIO est membre de la Plateforme des mécanismes d'experts indépendants sur la discrimination et la violence à l'égard des femmes (Plateforme EDVAW), qui regroupe sept mécanismes indépendants de défense des droits des femmes dans le monde.
Pour plus d'informations sur ses activités, visitez le site officiel de la Plateforme. Pour en savoir plus sur le rôle du GREVIO au sein de la Plateforme, cliquez ici.
INSCRIPTIONS
FERMEES