Les compétences linguistiques favorisent, entre autres, l'inclusion sociale et l'accès à l'éducation et à l'emploi. Dans ce contexte, les migrants non alphabétisés ou faiblement alphabétisés ont des besoins éducatifs spécifiques, car ils doivent apprendre une seconde langue tout en apprenant à lire et à écrire pour la première fois ou en développant des compétences de base en alphabétisation dans un alphabet ou un système d'écriture parfois différent de celui qu'ils auront appris initialement. Lorsqu'il s'agit de cours de langue ou de connaissance de la société, ces besoins sont rarement pris en considération, et ce groupe de migrants se voit rarement offrir un nombre d'heures suffisant pour atteindre le niveau de langue requis.

C'est pourquoi LASLLIAM a été conçu : il vise à soutenir les éducateurs en langues, les concepteurs de programmes et les responsables des politiques linguistiques dans leurs efforts pour concevoirmettre en œuvreévaluer et améliorer des programmes adaptés aux besoins spécifiques des apprenants cibles.