Accord partiel élargi

Observatoire de l’enseignement de l’histoire en Europe

À l'école primaire, l'histoire est enseignée dans le cadre de deux cours multidisciplinaires obligatoires, « Société et moi » en 3e et 4e années (8-9 ans) et « Notre Géorgie » en 5e et 6e années (10-11 ans) ; ce dernier cours comprend une évaluation finale facultative. Au niveau du premier cycle de l’enseignement secondaire, le cours « Histoire géorgienne et mondiale » est obligatoire et comprend une évaluation finale. Au niveau du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, deux cours, « Histoire de la Géorgie » et « Histoire », sont obligatoires mais comportent une évaluation finale facultative. Deux autres cours, « Études américaines » et « Culture mondiale », sont facultatifs et font l'objet d'une évaluation finale facultative. Un autre cours facultatif, « Histoire militaire et défense nationale », ne fait pas l'objet d'une évaluation finale. Les élèves de l'enseignement professionnel qui souhaitent poursuivre leurs études dans l'enseignement supérieur doivent suivre le cours pluridisciplinaire « Éducation à la citoyenneté », qui comporte une évaluation finale.

Il y a des écoles privées en Géorgie, dont des écoles confessionnelles privées qui suivent des programmes d’histoire distincts. Il existe également des écoles destinées aux minorités arménienne, azerbaïdjanaise et russe, mais elles suivent les mêmes programmes que les écoles publiques. Dans les écoles des minorités arménienne, azerbaïdjanaise et russe, l’histoire est enseignée en arménien, en azerbaïdjanais (turc azéri) et en russe, respectivement.

Le programme scolaire national de troisième génération est un document fondé sur des objectifs. Chaque discipline est construite sur la base d’objectifs généraux et d’objectifs concrets (résultats et concepts) spécifiques à la discipline, de sujets obligatoires et d’objectifs inscrits dans ces sujets. Fondées sur le « Nouveau modèle scolaire » adopte en 2018, des approches modernes sont promues, qui visent le développement holistique de l’élève et encouragent les enseignants à utiliser des pédagogies actives pour renforcer l’esprit critique des élèves et leur capacite à résoudre des problèmes, tout en favorisant leur créativité. En histoire, la norme fondamentale se compose des éléments suivants :

1. objectifs de l’enseignement de la discipline ;
2. résultats et contenu de la norme ;
3. lignes directrices méthodologiques ;
4. évaluation.

Au niveau de l’enseignement fondamental, la discipline « histoire » fait référence à l’enseignement intégré de l’histoire géorgienne et de l’histoire mondiale.

Les autorités compétentes de l'éducation ont indiqué que les organisations de la société civile, ainsi que les représentants de groupes minoritaires participent à l'élaboration des programmes.

Les autorités indiquent que les groupes minoritaires (culturels, ethniques, linguistiques, nationaux, religieux ou sexuels) sont inclus dans le programme d'histoire. Ceci n'inclut pas les Roms et les Gens du voyage.

 Curricula workstation par GEI (Recherche de programmes d'histoire par pays)

Les méthodes d’évaluation que les enseignants sont tenus d’utiliser sont les suivantes : dossiers d’évaluation, rédactions/dissertations, exposés/examens oraux, questions portant sur les connaissances, questions se référant à des sources.

Des examens finaux sont obligatoires pour le cours obligatoire d’« histoire de la Géorgie et du monde» dispensé dans le premier cycle du secondaire, ainsi que pour le cours intitulé « éducation à la citoyenneté », dispensé aux élèves qui suivent un enseignement secondaire professionnel et qui souhaitent se présenter aux examens d’entrée à l’université.

Les examens finaux sont optionnels pour les cours obligatoires d’« histoire » et d’«histoire de la Géorgie » et les cours optionnels d’« études américaines » et de « cultures du monde » dispensés dans le deuxième cycle du secondaire.

Il n’y a pas de données quant aux méthodes d’évaluations utilisées et aux objectifs visés dans les examens de fin d’année.

L’enseignement reposant sur les manuels est la forme prédominante d’enseignement en Géorgie, et les manuels doivent être approuves par le ministère de l’Education. Les autres ressources utilisées en cours d’histoire, telles que les sources historiques, les films et médias, sont sélectionnées par les enseignants. Ceux-ci disposent d’une certaine souplesse pour ce qui est de la mise en œuvre du programme et ont la possibilité de choisir les questions les plus pertinentes pour leurs élèves ainsi que les méthodologies les plus appropriées pour les enseigner. 

Les politiques relatives à l’utilisation des différents types de ressources éducatives sont les suivantes :

REQUIS	ENCOURAGÉ	AUTORISÉ	ABSENCE DE MESURES
Manuels d’histoire	Artefacts (par exemple peintures, édifices, sculptures, art contemporain) Sources audio (comme la musique, le son d’une machine à vapeur) Sources audiovisuelles (comme les films d’actualité, les archives privées, les publicités) Films de fiction et documentaires sur des thèmes historiques Bibliographie historiographique Littérature (par exemple romans historiques, BD) Musées et autres lieux ayant pour vocation de faire comprendre le sens du patrimoine Sources documentaires primaires Sites web et bases de données à contenu historique agréés par les autorités éducatives Sources visuelles (par exemple peintures, photographies, dessins)	Presse écrite ou numérique (journaux et revues) Articles dans des magazines grand public sur des sujets historiques Moteurs de recherche et sites web à contenu historique qui ne sont pas nécessairement validés par les autorités éducatives Notes de l’enseignant Jeux vidéo	Applications pour smartphones et tablettes à contenu historique Patrimoine culturel local (costumes, traditions culinaires, fêtes, etc.) Traditions et festivals locaux et régionaux liés à des événements historiques Sources orales (entretiens avec des grands-parents, des proches, des voisins, etc.)

 International TextbookCat (Collection de GEI de manuels scolaires et de supports éducatifs)

Toute personne titulaire au minimum d’une licence ou d’un diplôme universitaire équivalent dans la matière choisie, ou toute personne ayant suivi une formation militaire/ sportive professionnelle, est habilitée à suivre le cursus de formation des enseignants, dès lors qu’elle réussit l’examen correspondant à la matière concernée (en l’occurrence, l’histoire). Ces examens d’entrée sont organisés par le Centre national des évaluations et des examens (NAEC) et par le Centre national pour le développement professionnel des enseignants (TPDC). Après cette épreuve, les candidats doivent également passer un entretien ou un examen organisé par l’établissement d’enseignement supérieur qui dispense la formation. Le programme de formation des enseignants a une durée minimale d’une année universitaire.

Dans le primaire comme dans le secondaire, les enseignants suivent une formation qui leur permet d’enseigner l’histoire et une ou plusieurs autres matières.

Les programmes obligatoires de formation professionnelle continue sont gérés par les autorités éducatives nationales, à savoir le ministère de l’Éducation et des Sciences et le Centre national pour le développement professionnel des enseignants. Diverses associations professionnelles et organisations non gouvernementales dispensent également des formations facultatives axées sur des thèmes spécifiques, notamment la tolérance dans les sociétés multiethniques et multiconfessionnelles, le recours à différents types de sources, l’éducation tenant compte des questions de conflit, l’éducation axée sur la construction de la paix, etc.
 

Association géorgienne des enseignants d'histoire (présentation par EuroClio en anglais)

Association géorgienne des enseignants d'histoire (site officiel)

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