Accord partiel élargi

Observatoire de l’enseignement de l’histoire en Europe

L'histoire fait partie d’un cours multidisciplinaire obligatoire, « Sciences humaines et naturelles », pendant les deux dernières années de l'école primaire (10-11 ans). Tout au long du premier cycle de l'enseignement secondaire (12-14 ans), l'histoire est un cours obligatoire pour les élèves qui suivent la voie classique et ceux qui suivent la voie générale. Leur note finale combine leurs résultats en histoire et en géographie (il n'y a donc pas de note distincte pour l'histoire sur les bulletins de notes des élèves). Au niveau secondaire supérieur, les élèves de l'enseignement classique continuent à suivre le cours d'histoire jusqu'à la dernière année de scolarité, y compris une évaluation finale. Les élèves de l'enseignement général suivent les cours pluridisciplinaires « Connaissance du monde » (15-16 ans), « Éducation civique » (15-16 ans) et « Connaissance du monde contemporain » (17-18 ans) ; ce dernier cours est assorti d'une évaluation finale facultative. Pour les élèves qui suivent la voie professionnelle, l'histoire est incluse dans les cours pluridisciplinaires obligatoires « Connaissance générale » au niveau secondaire inférieur et « Éducation civique » au niveau secondaire supérieur.

L’histoire est généralement enseignée en allemand en primaire et durant le premier cycle du secondaire, et en français durant le deuxième cycle du secondaire. Il y a des écoles privées au Luxembourg qui suivent le même programme que les écoles publiques.

Le ministère national de l’Education, de l’Enfance et de la Jeunesse détermine les programmes d’enseignement des écoles publiques au Luxembourg. Les commissions nationales d’histoire définissent les grandes lignes du programme. Le programme d’histoire décrit les orientations générales du contenu de l’enseignement, et accorde à l’enseignant une certaine souplesse dans la tenue de son cours. Les autorités compétentes de l'éducation ont indiqué que les organisations de la société civile ne participent pas à l'élaboration des programmes. Les données relatives à la participation des groupes minoritaires pour l'élaboration des programmes d'études ne sont pas collectées au Luxembourg.

Les autorités indiquent que les groupes minoritaires (culturels, ethniques, linguistiques, nationaux, religieux ou sexuels) sont inclus dans le programme d'histoire.

 Curricula workstation par GEI (Recherche de programmes d'histoire par pays)

Les méthodes d’évaluation que les enseignants sont tenus d’utiliser sont : questions portant sur les connaissances, questions se référant à des sources.

Des examens finaux sanctionnent le cursus obligatoire d’histoire à l’issue du second cycle de l’enseignement secondaire classique. Pour la filière d’enseignement secondaire général, l’examen final sanctionnant le cursus obligatoire du second cycle « connaissance du monde contemporain » est facultatif. Les épreuves sont conçues au niveau national.

Les examens finaux permettent d’évaluer les connaissances de contenus historiques et les capacités de réflexion historique (par exemple analyse critique et évaluation de documents, formulation et justification d’arguments historiques, prise en considération de perspectives différentes).

Les examens finaux sont écrits et comprennent des questions ouvertes, des questions fermées et des questions se référant à des sources.

Le choix et l’agrément des manuels et des autres ressources pédagogiques relèvent des commissions nationales. Il n’y a pas de restriction à l’utilisation par les enseignants de supports qui ne sont pas agréés par les autorités.

Les politiques relatives à l’utilisation des différents types de ressources éducatives sont les suivantes :

REQUIS	ENCOURAGÉ	AUTORISÉ
Manuels d’histoire Presse écrite ou numérique (journaux et revues) Sources visuelles (par exemple peintures, photographies, dessins)	Sources audio (comme la musique, le son d’une machine à vapeur) Sources audiovisuelles (comme les films d’actualité, les archives privées, les publicités) Films de fiction et documentaires sur des thèmes historiques Bibliographie historiographique Littérature (par exemple romans historiques, BD) Musées et autres lieux ayant pour vocation de faire comprendre le sens du patrimoine Sources orales (entretiens avec des grands-parents, des proches, des voisins, etc.) Sources documentaires primaires Articles dans des magazines grand public sur des sujets historiques Moteurs de recherche et sites web à contenu historique qui ne sont pas nécessairement validés par les autorités éducatives Notes de l’enseignant Sites web et bases de données à contenu historique agréés par les autorités éducatives	Applications pour smartphones et tablettes à contenu historique Artefacts (par exemple peintures, édifices, sculptures, art contemporain) Traditions et festivals locaux et régionaux liés à des événements historiques Jeux vidéo

 International TextbookCat (Collection de GEI de manuels scolaires et de supports éducatifs)

Les candidats doivent passer par une procédure de sélection organisée par le ministère de l’Éducation et suivre un programme de formation initiale des enseignants d’une durée de trois ans. Ils doivent également démontrer leur maîtrise des langues française et allemande et être titulaires d’un diplôme universitaire (licence ou master selon le poste).

Au niveau de l’enseignement du primaire, les enseignants bénéficient d’une formation leur permettant d’enseigner l’histoire et une ou plusieurs autres matières. Au niveau de l’enseignement du secondaire, les professeurs sont formés exclusivement ou principalement au métier de professeur d’histoire. La formation professionnelle continue est obligatoire. Elle est organisée par l’Institut de formation de l’éducation nationale (IFEN) durant les heures de travail officielles.

 Association Luxembourgeoise des Enseignants d’Histoi­re (présentation par EuroClio en anglais)

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